Face à Macron et sa politique autoritaire et anti sociale une perspective peut s’ouvrir. Le rassemblement en vue de l’élection d’un grand nombre de député·e·s de gauche et écologistes, est un premier encouragement aux mobilisations pour mettre en échec les projets macroniens. Au plan national, son but est d’imposer un gouvernement issu d’une majorité de gauche et écologiste pour appliquer une politique de justice sociale, engager la transition écologique, et développer la démocratie, changer la vie.
En Corse région la plus touchée par la cherté de la vie (essence, loyer, alimentation… ) et la précarité galopante qui va avec, nous avons, impérativement besoin de nouvelles perspectives, d’un changement de politique. Macron et son gouvernement n’ont fait qu’aggraver le situation sociale et économique et au plan régional rien n’a fondamentalement changé. De très nombreux citoyens ont aujourd’hui recours aux aides alimentaires pour survivre avec les associations que sont le Secours Populaire ou encore les Restos du cœur…
La Corse est aujourd’hui le résultat de décennies de politiques néfastes. Economie de la rente et tout tourisme ont créé le marasme actuel, avec une absence criante de débouchés notamment au niveau de l’emploi pour les jeunes qui pour beaucoup sont obligés de s’expatrier. Les services publics sont au rabais, quand ils ne disparaissent pas dans certaines régions rurales. Se loger dignement est devenu un véritable parcours du combattant pour beaucoup de familles insulaires.
La misère et la pauvreté ont prospéré sur ce terrain quand d’autres, une poignée de privilégiés se sont enrichis. Le clan qu’il soit de droite ou de gauche a dirigé la Corse pendant des décennies, et voilà le résultat.
C’est sur la base d’un profond mécontentement qu’en 2015, les nationalistes ont pris le pouvoir en Corse. En 2017 et sur la base d’un renforcement des prérogatives territoriales, (fusion avec les 2 conseils généraux) les nationalistes ont poursuivi leur politique dans la gestion de la Collectivité de Corse en étant de surcroit très largement majoritaires (plus de 50% des élus). Aujourd’hui, ils détiennent trois députés sur quatre, et dirigent de très nombreuses communes. Mais pour autant, la situation des insulaires a-t-elle changée depuis 2015 ?. Les nationalistes ont-ils renversé la table ?
Les électeurs devront répondre à cette question lors du prochain scrutin des 12 et 19 juin prochains.
Dylan Champeau et Catherine Laurenti, AVANTI POPULU, font avec les militants une campagne de proximité, à la recherche d’une nouvelle majorité sociale et écologiste, et ou la défense de l’intérêt général ne soit pas qu’un mot d’ordre vide de sens et oublié dès la campagne terminée. En Corse, la cherté de la vie n’est plus à prouver et les salaires trop bas ne permettent plus une vie digne.
Il y a une urgence pour le futur immédiat :
Relever les salaires et le SMIC à 1500 euros, créer de nouveaux emplois, ramener l’âge du départ à la retraite à 60 ans.