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    Monsieur Mélenchon, ni en Corse, ni ailleurs, vous n’avez le monopole de l’insoumission !

     

    Nous, Insoumis de Corse, réaffirmons notre volonté de rassembler, dans notre île, à l’occasion des élections territoriales des 3 et10 décembre 2017, tous les citoyens et toutes les forces antilibérales avec lesquelles nous agissons au quotidien, notamment quand il s’agit de lutter contre les lois de casse du code du travail du gouvernement Macron.

    Nous Insoumis de Corse, poursuivons notre fidèle combat pour l’Avenir en Commun, comme nous l’avons fait à l’occasion de la présidentielle et des législatives. Sans compter, nous nous sommes dépensés pour organiser des réunions, des débats… jusque dans nos villages les plus reculés, nous avons collé et distribué par milliers des affiches et tracts afin de créer les conditions d’une alternative claire au système capitaliste. Ce travail de clarification nous a permis d’être en tête des forces anti-austérité. Nous en sommes fiers.

    Nous, Insoumis de Corse, rappelons que cette liste est portée par Jacques Casamarta, représentant de la Corse Insoumise, désigné démocratiquement à une écrasante majorité par les assemblées générales des insoumis à travers toute la Corse.

    Ces assemblées générales, ouvertes à tous les militants et citoyens, ont toujours été notre manière de concevoir la démocratie participative et autogestionnaire. Le pouvoir doit rester au peuple et non être confisqué par une minorité de gens, autoproclamés dirigeants, aussi compétents soient-ils.

    Nous, Insoumis de Corse, affirmons notre proximité militante avec tous les Insoumis du continent et des territoires d’outre mer : nous appartenons à ce grand rassemblement des peuples qui, depuis la nuit des temps, luttent pour une société débarrassée de toute forme d’exploitation.

    Nous, Insoumis de Corse, commençons sérieusement à en avoir assez, Monsieur Mélenchon, de vos attaques régulières, médiatiques et insultantes, dignes de celles de nos ennemis de toujours.

    Ces agressions hallucinantes, en pleine campagne électorale difficile face aux tenants du libéralisme, nous scandalisent.

    Nous combattrons, dans l’intérêt général de tous les Insoumis, ces dérives autoritaires qui risquent d’hypothéquer la réussite future du rassemblement du peuple.

    Nous, Insoumis de Corse, réaffirmons que ce n’est pas à vous, sur votre blog, de dicter aux insoumis, le choix de leur stratégie pour la Corse.

    Nous prétendons être les mieux placés pour analyser la réalité sociale et politique de l’île, car nous militons depuis des décennies sur le terrain. Certains d’entre nous ont d’ailleurs payé cher leur engagement au service du peuple corse.

    Nous, Insoumis de Corse, dénonçons votre attitude méprisante, ainsi que les manipulations grotesques auxquelles vous vous êtes livré sur votre blog :

    Nous voulons vous rappeler que la majorité au pouvoir à l’assemblée de Corse n’est pas « autonomiste » comme vous l’écrivez, mais « nationaliste ». Toutes les composantes de cette majorité se revendiquent comme nationalistes : une partie militant pour l’autonomie d’ici à trois ans ; l’autre, indépendantiste, militant pour un référendum d’autodétermination sur l’indépendance d’ici à dix ans.

    Aucun texte de cette majorité, ne la situe dans le camp antilibéral. Les trois députés nationalistes se sont d’ailleurs abstenus à l’assemblée nationale lors du vote sur les ordonnances.

    Malgré tout, vous affirmez que :

    « Ceux-ci, réaffirment dans la plate-forme électorale de leur liste aux prochaines élections territoriales, leur volonté d’inscrire leur projet d’autonomie institutionnelle de la Corse dans le cadre de la république française une et indivisible. Et cela alors même que cette liste comporte des indépendantistes avérés. »

    Ici, ce genre d’invention fait rigoler tout le monde : les nationalistes et les autres !

    « La France une et indivisible »…quelle manipulation ! Quel nationaliste corse signerait pareille déclaration ?...

    Et vous continuez !...

    « Pour ma part, je rencontrerai les députés autonomistes corses »

    En vue de quelle tambouille vous résignez-vous pour rencontrer les députés nationalistes…Mais pas les Insoumis eux-mêmes !

    Nous vous avons attendu pour la présidentielle, pour les législatives, mais en vain, nous qui avons défendu et défendons l’AEC.

    Enfin, vous osez même espérer « que les électeurs en Corse sanctionneront cette façon de tenter de les duper ».

    Mais jusqu’où ira donc votre fureur ?

    Irez-vous jusqu’à appeler à voter pour ?...Au fait, pour qui ?...

    Rejoindriez-vous la cohorte de celles et ceux qui de l’extrême droite à la gauche claniste, n’ont qu’un mot d’ordre : battre la liste de rassemblement populaire antilibéral ?

    Vous verrons-nous, le soir des résultats électoraux sur les plateaux télé, quand vous et tout ce beau monde, unis comme les doigts de la main, sablerez le champagne…devant le peuple abasourdi.

    L’indifférence et le mépris que vous nous témoignez nous posent vraiment question…Qu’en pensent les militants insoumis du continent ?

    Pierre Mela

     

     

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  •  La campagne est lancée

     

     

    Près de cent vingt personnes ont participé à l'inauguration de la permanence de la liste l'Avvene, a Corsica in cumunu, conduite par Jacques Casamarta. L'ambiance était chaleureuse. Les différents intervenants ont souligné l'importance de ces élections. Il s'agira d'élire les représentants à la Collectivité unique laquelle - il faut le rappeler - sera dotée de pouvoirs accrus en raison de l'intégration des deux départements corses. Le choix des électeurs sera déterminant pour l'avenir de l'île. Ou bien on donnera à la droite clanique et dynastique, y compris à celle qui se pare du drapeau macronien, la possibilité de revenir au pouvoir régional ? Bonjour les dégâts. Ou bien on reconduira la majorité nationaliste actuelle dont le bilan au bout de deux ans n'est pas particulièrement élogieux, en particulier dans le domaine social ? Ou bien on choisira la liste l'Avenir, la Corse en commun. La seule qui propose un vrai changement dans l'intérêt de la grande majorité des habitants de notre île. La seule qui combat clairement la politique d'austérité du pouvoir macronien, les pratiques clientélaires, l'affairisme, la corruption et autres maux qui polluent la Corse depuis des décennies.   

     

    La campagne électorale est bien lancée. Les réunions publiques se multiplient à travers la Corse. De même les contacts sur le terrain. Un exemple parmi tant d'autres. Une distribution de tracts samedi 18 novembre, marché de la place Foch, à Ajaccio.

     

    On y va confiant

    On y va confiant

     

     

     

     

     

     

     

     

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     Une élection intéressante

     

    Dimanche 12 décembre, les électeurs d'Etampes, ville de l'Essonne, se sont rendus aux urnes pour élire 35 conseillers municipaux, à la suite de la démission d'élus locaux et du maire sortant. Deux listes étaient en présence. Celle présentée par les Républicains. Celle conduit par Matthieu Hillaire, du Parti de gauche, soutenue par la France insoumise et le Parti communiste. Cette dernière liste a obtenu 32,35% des suffrages exprimés et 5 élus. A noter toutefois une faible participation : 35% des électeurs seulement ont fait le déplacement.

    Ce qui est intéressant dans cette élection partielle, au-delà du score réalisé par la liste de gauche, c'est le fait que la France insoumise et le Parti communiste aient pu s'entendre, nonobstant le climat difficile qui existe actuellement entre les deux formations. On ne peut que s'en réjouir. Mais alors pourquoi ce qui a été possible à Etampes ne l'a pas été en Corse, pour les élections territoriales ? La question mérite d'être posée. Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas exprimé sur Etampes, ni envoyé de tweet assassin. Silence radio. Qui ne dit mot consent. Alors que dans le cas de la Corse, il s'est livré à une attaque intolérable contre les insoumis locaux qui ont eu l'outrecuidance de passer un accord avec le Parti communiste. Ce genre d'attitude dépasse l'entendement. Elle ne peut que nuire au rassemblement de toute la vraie gauche, dans l'unité et la diversité de ses composantes, sur la base d'un programme de rupture avec l'ordre capitaliste.

    En tout cas, forte de nombreux soutiens dans notre île, la liste l'Avvene, a Corsica in cumunu, conduite par Jacques Casamarta,  ira aux élections avec la plus grande détermination. Ce sera la seule vraie liste de gauche, avec trois objectifs : dénoncer  toutes les pratiques clanistes, dynastiques et affairistes qui ont coûté et coûtent encore  si cher à la Corse et aux Corses, dans leur grande majorité. Prévenir des illusions que certaines revendications identitaires pourraient engendrer. Enfin, proposer un programme de rupture et de transformation sociale, économique et écologique, pour une Corse fraternelle, solidaire et plus juste.

    Anghjulu Leonetti

     

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    Elections territoriales des 3 et 10 décembre 2017

    Votez et faites voter pour la liste

    L’Avenir, la Corse en commun

    L’Avvene, a Corsica in cumunu

     

    Vous allez voter les 3 et 10 décembre 2017 pour élire des conseillers qui vont siéger à l’Assemblée territoriale.

    C’est un choix fondamental, d’autant plus que la nouvelle Collectivité unique sera dotée de pouvoirs accrus, avec l’absorption des deux départements corses.

    C’est l’avenir de notre île qui en jeu

    Vous aurez le choix entre :

    1. Ceux qui rêvent de revenir au pouvoir régional après avoir sévi pendant des décennies et qui ont contribué à maintenir la Corse dans un état de sous-développement social et économique chronique. C’est-à-dire, les représentants des dynasties de droite et du clan dont l’objectif était et reste d’occuper des places et d’accompagner les politiques d’austérité et de régression sociale menées depuis de nombreuses années par les différent gouvernements.

    C’est le cas des deux listes de la droite traditionnelle.

    2. Ceux qui veulent aussi revenir aux affaires. Les représentants d’une autre facette des dynasties et du clan qui avaient l’outrecuidance de se proclamer de gauche. Aujourd’hui, ces gens-là se représentent sous l’étiquette macronienne. Bonjour le renouvellement. Salut l’opportunisme.

    3. Ceux qui sont au pouvoir régional depuis deux ans, les autonomistes, et autres nationalistes. Leur bilan n’est pas particulièrement élogieux, surtout dans le domaine social. Signalons au passage que les trois députés nationalistes se sont fait remarquer en pratiquant l’abstention sur la loi du travail, lors du vote à l'Assemblée nationale.. Les salariés corses pourront apprécier. Ce n’est pas avec des revendications essentiellement identitaires que l’on pourra contribuer à résoudre les multiples problèmes qui assaillent la grande majorité de la population corse.

    4. Enfin, Ceux qui veulent en finir avec la casta, les dynasties politiques, les professionnels de la politique politicienne, la pulitichella. En finir avec l’économie de la rente, de l’affairisme et autres magouilles, avec la spéculation foncière et immobilière, le tout tourisme, etc. Ceux qui proposent une autre Corse plus fraternelle, solidaire et démocratique, sur la base d’un programme de rupture et de transformation sociale, économique et écologique.

    Qui sont-ils ? Les candidats présentés par l’Avenir, la Corse en commun, l’Avvene, a Corsica in cumunu. Des gens qui pour l’essentiel viennent du monde du travail, des militants syndicaux, associatifs et culturels. Des gens issus de la vraie vie de tous les jours.

    Ils se présentent à votre appréciation avec la volonté de faire entendre des voix fortes à l’assemblée territoriale pour de vrais changements dans l’intérêt bien compris de la grande majorité des Corses.

    C’est possible.

    Hè pussibule.

     

    Liste l’Avenir, la Corse en commun

    L’Avvene, a Corsica in cumunu

     

    1 CASAMARTA JACQUES 63 ans Militant associatif et politique

    2 RISTERUCCI JOSETTE 59 ans, Syndicaliste, conseillère territoriale de Corse

    3 STEFANI MICHEL 57 Ouvrier, conseiller territorial de Corse Pietranera

    4 RAFAELLI-épouse FRANCESHI AMELIE 59 ans, Animatrice culturelle en langue Corse

    5 GONZALEZ ALEXANDRE 58 ans Militant syndicaliste

    6 AMZIANE ANISSAFLORE 38 ans Responsable pédagogique, salariée d’association

    7 ALARIS NICOLAS 56 ans Directeur de camping Sartène

    8 MALFROY CHRISTINE 56 ans Militante associative et politique

    9 BERNARDINI XAVIER 54 ans, élu du rural

    10 DEVOTI TOUSSAINTE 63 ans Militante associative, conseillère municipale à Bastia

    11 RIOLACCI FRANCOISXAVIER 66 ans, conseiller municipal à Bastia

    12 LAÏSSAOUI-PUPPONI FATIMA 36 ans, Cadre ressources humaines, militante associative

    13 CHAMPEAU DYLAN 18 ans Etudiant, conseiller municipal des jeunes Ajaccio

    14 LOVIGHI CATHERINE 64 ans Cadre CCAS Sartène

    15 AMIDEI JEAN-LOUIS 60 ans Infirmier libéral Ajaccio

    16 BUISSON MURIEL 58 ans Cadre de santé, militante associative

    17 NATALINI DANIEL 53 ans Artiste

    18 TORRE DOMINIQUE 53ans Cadre Air France

    19 ALBERTINI LORIS 18 ans Etudiant

    20 LAURENTI CATHERINE 53 ans Conseiller Principal d'éducation

    21 LANNOY GUY 63 ans Chef d’entreprise, militant associatif et politique

    22 BIANCARELLI VIVIANE 45 ans, Educatrice spécialisée

    23 FAZZINI MAXIME 24 ans, Agent EDF, membre de l'assemblée des jeunes

    24 BOUQUET PENELOPE 55 ans Infirmière de l'éducation nationale

    25 CAÏOZZI SEBASTIEN 25 ans commis de cuisine

    26 HUROT MARITE 53 ans Enseignante au lycée maritime

    27 FINI RENE 70 ans Retraité chaudronnier Furiani

    28 MARTINEZ EVE 42 ans Serveuse

    29 SANTONI THOMAS 18 ans Etudiant

    30 SORO CATHERINE 36 Secrétaire

    31 GAGLIARDI GERARD 67ans Retraité de l'éducation nationale, militant associatif

    32 MELA FRANCOISE 70 ans Militante associative et politique

    33 SOBRA DANIEL 52 ans, Enseignant

    34 DEMICHEL SOPHIE 40 ans Ecrivain public, comédienne

    35 PENCIOLELLI JEAN-MARC 53 ans conseiller Principal d'éducation

    36 CASANOVA ANGHJULA MARIA 19 ans, Etudiante Ajaccio

    37 OTTAVI DOMINIQUE 67 ans, auteur, compositeur, interprète, conseiller  municipal de Tavaco

    38 TRAMONI STEPHANIE 38 ans Sapeur-pompier professionnel Sartène

    39 CHIOCCA LAURENT 52 ans Artisan forestier Tasso

    40 MAURY REGINE 56 ans Secrétaire

    41 MANDORLA JEAN-YVES ALDO 63 ans Médecin anesthésiste

    42 MORACCHINI MARIE-ANGE 58 ans Cadre commercial Ex SNCM

    43 VITTORI DOMINIQUE 70 ans Retraité de l'INRA Vescovato

    44 ALESANDRI JULIETTE 63 ans Retraitée de l’enseignement, Militante associative

    45 CASALTA JEANFRANCOIS 68 ans Retraité, militant syndical

    46 SANTAMARIA-SOGNO MICHELE 58 ans Retraité infirmière secteur psychiatrique

    47 BASTELICA ETIENNE 66 ans Conseiller municipal à Ajaccio

    48 GIE CHRISTINE 61 ans Artisan couturière Ajaccio

    49 LORENZI JEANBAPTISTE 67 ans Retraité EDF

    50 FILIPPI VALERIE 50 ans Infirmière libérale

    51 PERRAUDIN JULIEN 28 ans Postier syndicaliste

    52 RANCE CLAUDETTE 70 ans Retraitée Assistante sociale

    53 LEVEQUE CHRISTOPHE 50 ans contrôleur principal des douanes

    54 BARTOLI EPOUSE MONDOLONI JEANINE 61 ans Retraitée de l'enseignement

    55 LUCIANI PAULANTOINE 73 ans conseiller municipal Ajaccio, retraité de l'éducation nationale

    56 PREVERT Kristen 30 ans Infirmière libérale

    57 MAUTI JEAN-PAUL 63 ans Retraité professeur d'arts plastiques

    58 LUCIANI MARINA 44 ans, fonctionnaire territoriale

    59 ROSSI PASCAL 47 ans enseignant, militant associatif

    60 THOINET ANGELA 38 ans enseignante, engagée dans le monde associatif

    61 PERETTI FRANCIS 68 ans chef d’entreprise, militant associatif et politique Ajaccio

    62 AGOSTINI HELENE 31 ans, cadre dans le tourisme social

    63 BUCCHINI DOMINIQUE 74 ans ancien président de l'assemblée de Corse 

     

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    Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

     

    100 insoumis de Corse réagissent en adressant une lettre à Jean-Luc Mélenchon, à la suite de propos outranciers, blessants, choquants et intolérables que ce dernier a cru bon devoir, sans nuance, déverser le 7 novembre, sur son blog. Au-delà de l'indignation, ces insoumis entendent poursuivre la lutte pour une autre France, une autre Corse, plus démocratiques, plus solidaires et plus fraternelles, sur la base d'un programme de rupture avec les politiques d'austérité et de régression sociale, menées par les différents pouvoirs, depuis des décennies. Programme de transition sociale, économique et écologique. C'est le sens de leur engagement dans la campagne des élections territoriales des 3 et 10 décembre 2017, avec la liste de rassemblement l'Avenir, la Corse en commun, l'Avvene, a Corsica in comunu.

     

    " Depuis plus d’un an, nous nous sommes dépensés sans compter pour défendre et promouvoir « L’Avenir en commun » et votre candidature à la présidentielle, arrachant de haute lutte 21000 voix en Corse en votre faveur.

    Visiblement, vous ignorez tout de la Corse et des enjeux propres à nos prochaines élections territoriales. Nous pensons être les mieux placés pour analyser la réalité sociale et politique de l’Ile, car nous militons depuis des décennies sur le terrain et au quotidien avec des citoyens et toutes les forces antilibérales, dont les militants communistes, les mêmes qui ont voté pour vous.

    Notre démarche de rassemblement, sur la base de « L’Avenir en commun » est le fruit démocratique – et quasi unanime – de la volonté de militants sincères et dévoués, qui œuvrent sans relâche, afin que la Corse, région la plus pauvre de France, sorte enfin la tête de l’eau.

    Que dans ces conditions, alors même que nous inaugurons notre local de campagne, vous réitériez le mot « tambouille » en nous traitant d’ « usurpateurs » est plus que blessant : c’est méprisant, injurieux.

    Que par ailleurs, vous indiquiez en même temps vouloir rencontrer, au nom de la « diversité institutionnelle » trois députés nationalistes libéraux, députés qui ont fait le choix de s’abstenir lors du vote sur les ordonnances. C’est surréaliste !!!

    Ce nouveau coup de poignard, très mal perçu, ici et ailleurs, augure mal du devenir de la France Insoumise…

    Vous n’avez, ni en Corse, ni ailleurs, le monopole de l’insoumission ! "

     

    Dominique RAFFINI-ORSUCCI, Marcel GIARD, Monique PATILLON-ROSSI, Claudette RANCE, Bernard BOUQUET, Bérénice CASANOVA, Jean-François CASALTA, Marie-Thérèse PERETTI, Pierre MELA, Amélie RAFFAELLI, Gilles CASALTA, Bernadette JOURNET, Louis BUY, Angèle DEFRANCHI, Marcel JIOLAT, Bettina SANTOLI, Jacques DEFRANCHI, Denise CASALTA, Jean ALESANDRI, Christine PALANDRI, Guy LANNOY, Isabelle RÜHLING, Philippe OLLANDINI, Agnès DARY, François CHAMPEAU, Betty PERETTI-LOFREDI, Baptiste CHANRION, Thomas CASAMARTA, Françoise MELA, Jean-Pierre ORSI, Marinette VILLA, Robert ARMATA, Muriel BUISSON, Daniel SOBRA, Christine MALFROY, Jacques CASAMARTA, Marie-Ange MERCURI GERONIMI, Christian MELA, Pascale LARENAUDIE, Claude FRANCESCHI, Marion CALPENA, Thomas SANTONI, Régine MAURY, Aldo SIDDI, Sophie MECHIN, Jacques COTI, Ramda BOULFOUL, Alexandre GONZALEZ, Francis PERETTI, Claudine CANUELO, Dominique OTTAVI, Brigitte PERALDI, Dominique GERONIMI, Dolores DEBUIRE, Mohamed DJEDJID, Eve MARTINEZ, Claude PERRIN, Catherine LAURENTI, Alain RENAUT, Chantal MOGHRAOUI, Daniel NATALINI, Anghjula-Maria CASANOVA, Henri PIASCO, Juliette ALESANDRI, Sébastien CAÏOZZI, Kristen PREVERT, Joseph BERENI, Renaud DEBUIRE, Jean-Paul MAUTI, Matthieu FRANCHESCHI, Ange COTI, Cécile COTI, Jean MOGHRAOUI, Xavier BERNARDINI, Christophe LEVEQUE, Suzanne GAMBOTTI, Patrick GRIMALDI, Amélia RÉNÉRIC, Nicolas BERNARD, Jean-Louis GERMAN, Christiane OLIETE, Jean-Michel GAMBINI, Jean-Pierre LOVICHI, Jean-Jacques THOMAS, Dylan CHAMPEAU,  Yan PREVERT, Hubert PATILLON, René PIREDDU, Mika SANTAMARIA, Pierre-Vincent ORTOLI , Christine GIÉ, Angelo VALENTI, Philippe OLIVIER, Marie Jeanne NICOLI, Don Jean GIOVANETTI, Emanuel TORREGROSSA, Etienne FERRANDI

     

     

     

     

     

     

     

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    Faï de ben a Bertrand, te lo rendrà en caguant

                                                                                                                                                                                                                                      

       Cette célèbre phrase en provençal et très poétique – Fait du bien à Bertrand, il te le rend en caguant, in francese -  s'appliquerait à merveille à tous les militants et amis de Manca alternativa et de la Corse insoumise en guise de remerciement pour s’être engagés sans compter pendant les campagnes présidentielle et législatives, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier particulièrement reconnaissant, s’est en effet déchaîné – c’est un euphémisme – contre la seule liste de gauche qui se présente dans le cadre des prochaines élections territoriales des 3 et 10 décembre 2017. Cela a débuté le 3 septembre dernier. U patro de la France insoumise s’est fendu d’un tweet dans lequel il condamnait un éventuel accord entre la Corse insoumise, le Parti communiste, Manca alternativa et des militants syndicaux, associatifs et culturels. « C’est de la tambouille politique », déclarait-il. Quelle mouche avait alors piqué Jean-Luc Mélenchon, d’autant plus qu’il nous avait habitué à des postures nettement plus brillantes et positives ? Il est vrai qu’il rentrait d’un séjour à la Réunion. En tout cas, la rudesse des propos ont profondément choqué les militants corses dans leur grande majorité. Propos jugés inqualifiables et blessants. Mais Jean-Luc Mélenchon n’en est pas resté là. Le voici qu’il récidive, avec la même violence et le même mépris pour des gens qui ont combattu et combattent sans rien lâcher, toutes les politiques d’austérité et de régression sociale menées depuis des décennies dans notre pays, par les gouvernements successifs. Et ce dans son blog, le 7 novembre. (Voir l’intégralité du texte consacré à la Corse, en annexe). Des gens qui dans notre île combattent également la casta, la pulitichella et proposent une véritable alternative de gauche pour sortir notre île de son sous-développement. Citons quelques gracieusetés qui sont distribuées allègrement. La constitution d’une liste de rassemblement pour les territoriales serait «  une pauvre tambouille qui tourne le dos à toutes les grandes questions qui se posent à la Corse » ! L’allégation est osée. Jean-Luc Mélenchon connaît-il réellement ces grandes questions, connaît-il le programme de la liste l'Avenir, la Corse en commun? Pour les organisations incriminées qui ont choisi l’unité, dans la diversité, la clarté et le rejet de toute compromission avec qui que ce soit, ces grandes questions, ce sont la question sociale, la lutte contre la pauvreté, le logement social, la relance de l’agriculture, la création d’emplois utiles, la santé, l’emploi des jeunes, la lutte contre la spéculation foncière et immobilière, la lutte contre l’affairisme et le clientélisme qui ont pourri la Corse. Arrêtons là la liste. Mais que raconte donc Jean-Luc Mélenchon ? Pourquoi un tel comportement à la veille d’une échéance fondamentale pour l’avenir de notre île ? Que recherche-t-il ? Liquider ce qui reste encore en Corse de la vraie gauche ?

    Autre gracieuseté. « Je déplore que la liste Pcf et des anciens communistes en Corse joue une misérable usurpation de notre sigle. Car oui, une fois de plus, cette méthode de l’usurpation d’identité est utilisée » ! C’est de la divagation, voire de la calomnie pure et simple. La liste de rassemblement s’intitule l’Avenir, la Corse en commun. L’Avvene, a Corsica in cumunu. En aucun cas, il est fait référence à La France insoumise. En aucun cas, il est utilisé le fameux phi.

    Pour couronner le tout, Jean-Luc Mélechon se propose de rencontrer les trois députés nationalistes siégeant à l’Assemblée nationale. C’est son droit. Mais dans le contexte actuel, cette rencontre est particulièrement inopportune. Elle apparaît comme un soutien implicite à des gens – dans leur majorité – qui se déclarent pour l’Europe libérale et qui s’accommodent fort bien du système actuel sous couvert de revendications identitaires. D'aucuns parlent même d'un coup de poignard dans le dos des partisans de la liste de gauche. Rappelons à Jean-Luc Mélenchon que les trois députés nationalistes se sont abstenus lors du vote sur les ordonnances du travail, à l’Assemblée nationale. Les salariés corses apprécieront.

    Dernier point, dans ses amabilités, Jean-Luc Mélenchon a étrangement oublié de s'en prendre aux représentants de la droite traditionnelle et aux prosélytes de la pensée macronienne qui ont une lourde responsabilité dans la situation sociale et économique de la grande majorité des Corses. Comme c'est bizarre.

    A force de dénigrer ceux qui ne pensent pas tout à fait comme lui, u patro risque d’éloigner de la France insoumise des dizaines de milliers de militants prêts à se battre pour une véritable alternative de gauche dans notre pays, pour une rupture avec le système capitaliste. Comme il risque de mettre à mal la construction d’un grand mouvement pour la transformation sociale, économique, politique et écologique dont le pays à grandement besoin. Attenzione, La roche tarpéienne n’est pas loin du Capitole.

    Les partisans de la liste l'Avvene, a Corsica in cumunu, étant des insoumis et non des dévots, vont continuer la lutte pour une Corse plus démocratique, plus solidaire et plus fraternelle, malgré les multiples adversités et autres attaques calomnieuses.

     

    Maria Maddalena Lanteri

     

    Extrait du blog de Jean-Luc Mélenchon, du 7 novembre 2017

    "C’est pourquoi je déplore que la liste du PCF et des anciens communistes en Corse joue une misérable usurpation de notre sigle. Car oui, une fois de plus, cette méthode de l’usurpation d’identité est utilisée. Il s’agit de cette façon de nous « obliger à soutenir la liste » comme le confient les manipulateurs aux représentants du journal du PCF, L’Humanité. Cette pauvre tambouille tourne le dos à toutes les grandes questions qui se posent en Corse à partir du vote des législatives. J’admets que le PCF et ses alliés fassent leur liste. C’est bien leur droit le plus strict. Mais pourquoi vouloir faire croire que « La  France insoumise » en est partie prenante comme l’a déclaré le porte-parole du PCF au nom de la direction de ce parti, aggravant par une nouvelle provocation le divorce déjà consommé entre nous ? C’est une fois de plus une détestable méthode. Je crois que les électeurs en Corse sanctionneront cette façon de tenter de les duper. Pour ma part, refusant cet enfermement lamentable, je rencontrerai bientôt les députés autonomistes Corse pour échanger avec eux et comprendre leur démarche. Le sérieux de la situation Corse mérite de ne ménager aucun effort de pour comprendre et avancer dans le but de continuer la vie commune. Car ce doit être là la seule obsession."

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     L'Avvene, a Corsica in cumunu porte l’exigence du renouveau démocratique

    Notre ami Roger Martelli historien de renom, co-directeur de la revue REGARDS et originaire de Ghisoni,  nous a adressé ce matin un courriel, avant que nous ayons pris connaissance des propos injurieux de JLM à notre encontre. Ce courriel apporte un soutien à la démarche que nous avons entrepris en Corse, un rassemblement citoyen pour construire une alternative, celle portée par une gauche sociale avec la liste l'Avenir, la Corse en commun.

    Jacques Casamarta

    Tête de liste L'Avenir, la Corse en commun

     

    La Corse est à un tournant de son histoire. Elle peut rompre le cycle du déclin et du mépris. Elle peut contribuer à ouvrir une page neuve de l’histoire républicaine, réconciliant enfin le respect du spécifique et le désir passionné du commun. La droite arrogante d’hier est en crise, la gauche de renoncement est défaite. Le terrain politique en Corse ne peut être laissé à un séparatisme mâtiné d’affairisme. Voilà trop longtemps que la voix de la souveraineté populaire, de la démocratie citoyenne et de l’esprit de partage est minorée en Corse. Voilà trop longtemps que la gauche telle qu’elle doit être est cantonnée aux marges. La liste L'Avvene, A Corsica in cumunu porte aujourd’hui l’exigence du renouveau démocratique. Je la soutiens sans réserve. Pour qui aime la Corse elle est un espoir, l’écho vivace d’un rêve inassouvi et pourtant accessible.

    Roger Martelli

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    Pourquoi ce qui est bon pour Etampes ne le serait-il  pas pour la Corse ?

     

    Le 12 novembre une élection municipale partielle aura lieu à Etampes, ville de 25.000 habitants située dans le département de l’Essonne. Il s’agira d’élire 35 conseillers municipaux, à la suite de la démission d’élus locaux et du maire sortant, réélu député en juin dernier (non cumul des mandats). Jusque-là rien de bien original et d’exceptionnel. Deux listes seront en présence. Une liste de droite classique et une liste de gauche. Cette dernière sera conduite par Matthieu Hillaire du Parti de gauche et comprendra des candidats issus du Parti communiste. Ce cas de figure est pour le moins intéressant et savoureux. Pourquoi ? Apparemment et jusqu’à preuve du contraire, Matthieu Hillaire n’a pas encore été désavoué par la direction nationale de la France insoumise. Il n’a pas encore reçu de tweet particulièrement rude et désobligeant de Jean-Luc Mélenchon, comme cela s’est passé le 3 septembre, lors de négociation entre la Corse insoumise et le Parti communiste, dans le cadre de la préparation des élections territoriales des 3 et 10 décembre 2017. Rappelons-nous. Jean-Luc Mélenchon, de retour de la Réunion, avait condamné sans détour et sans nuance toute entente entre les deux seules forces authentiquement de gauche en vue de la constitution d’une liste de rassemblement. Il considérait alors que cela relevait de la tambouille politique ! Là, on ne comprend plus. A Etampes l’alliance avec le Parti communiste est une bonne chose. En Corse, ce n’est pas bon ! Allez savoir pourquoi ?

    A ce niveau de réflexion, il est grand temps de dire basta à certaines querelles d’égo ou à toute  tentative d’hégémonie de qui que ce soit sur qui que ce soit. Le risque est grand dans notre pays de subir à notre tour le syndrome italien, c’est-à-dire la disparition pure et simple de la vraie gauche du paysage politique, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer, à l’instar de ce qui se passe chez nos cousins transalpins. L’heure est au rassemblement. Il nous faut une voix forte dans la prochaine Assemblée territoriale, pour combattre non seulement les dérives clientélistes ou identitaires, contraire à l’intérêt bien compris de la grande majorité de la population corse, mais également la politique d’austérité et de régression sociale menée par le pouvoir macronien.

    Oui, l’heure est plus que jamais à l’unité.

    Anghjulu Leonetti

     

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