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Par Manca alternativa le 29 Juin 2017 à 11:29
Communiqué de la Corse insoumise
FACE A MACRON
CONSTRUIRE UNE GAUCHE OFFENSIVE ET INSOUMISE
Les dernières élections, présidentielle et législatives, ont mis en évidence la totale disqualification des partis traditionnels qui ont gouverné notre pays pendant des décennies.
Une force nouvelle, anticapitaliste, écologiste, sociale et démocratique, s'est imposée dans le nouveau paysage politique : la France Insoumise, mouvement de transformation sociale.
Dans notre île, notre mouvement, la Corse Insoumise, a été désignée par le suffrage universel comme la première force de contestation du système libéral et claniste.
Notre responsabilité est de ce fait importante.
D'ores et déjà, nous prenons l'initiative pour appeler les citoyens engagés (politiques, syndicalistes, associatifs, culturels) ou non et les mouvements organisés (PCF, EELV, POI, NPA, LO...) à un grand rassemblement progressiste afin de lutter dans la clarté contre ce nouveau gouvernement représentant les intérêts du MEDEF et de l'oligarchie financière.
En effet, parce que la Corse est la région la plus pauvre, elle a besoin d'une politique radicalement différente qui réponde réellement aux urgences sociales et démocratiques.
Nous voulons dès lors contribuer en Corse, par les luttes, les actions et les urnes, à refonder la perspective d'une nouvelle majorité territoriale, diverse, progressiste et humaniste, qui engagera les premières ruptures avec le libéralisme, le productivisme, le clientélisme et les politiques inégalitaires qui divisent le peuple et brisent les solidarités.
Ajaccio le 28 juin 2017
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Par Manca alternativa le 14 Juin 2017 à 09:21
Reconstruire une nouvelle force de gauche en Corse
Jacques Casamarta, candidat de la Corse insoumise dans la 1ère circonscription de la Corse du Sud, a analysé les résultats des élections législatives dans notre île, lors d'une interview à Alta frequenza. Ecouter cette'interview en cliquant sur le lien ci-dessous.
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Par Manca alternativa le 12 Juin 2017 à 11:30
IL FAUT OSER INVENTER L'AVENIRNous publions la déclaration de Jacques Casamarta, candidat de la Corse insoumise dans la 1ère circonscription de la Corse du Sud, à l'issue du premier tour des législatives.
Le premier tour de l'élection législative a eu lieu. En Corse comme sur l'ensemble du territoire national c'est le parti de l'abstention qui a gagné. Dans la première circonscription de la Corse du sud, l'abstention atteint le score vertigineux de 54,35%, plus d'un électeur sur deux. Cette situation traduit le rejet de la classe politique, une grave crise démocratique, une crise de la représentation, ce que nous présentions et que nous avions déjà dénoncé dans la campagne. C'est bien notre avenir démocratique qui est ce soir posé avec force et pour la première fois avec cette ampleur, dans cette 5eme république monarchique. Nous mesurons combien nous avons eu raison dans la campagne des présidentielles et des législatives de proposer une sixième république citoyenne. Cela ne se fera pas dans l'immédiat, mais cette question reste d'actualité.
Le matraquage médiatique en faveur de Macron le Président de la finance a eu raison des électeurs. Il ne servait à rien de se déplacer, car pour les citoyens les jeux étaient déjà joués.
Les candidats majorité présidentielle sur le territoire national et ceux de la majorité territoriale en Corse ont bénéficié largement des votes des électeurs.
Pour ce qui nous concerne, la Corse Insoumise était candidate pour la première fois dans les 4 circonscriptions de la Corse et dans le contexte, les résultats sont méritoires. Dans la première circonscription de la Corse du sud nous tenons à remercier les 1559 électeurs (6,9%) qui nous ont apporté leurs suffrages. Il s'agit là d'une force jeune et d'avenir, une force citoyenne qui continuera à porter le programme social et écologique "l'avenir en commun". Contrairement à d'autres nous n'avons pas de maires, conseillers départementaux ou territoriaux.
Au plan national, la France Insoumise réaffirme ce soir sa place de principale force d'opposition à la droite et à la politique antisociale d'Emmanuel Macron avec plus de 11% des suffrages. Le ni droite ni gauche de Macron et son premier ministre ne nous convient pas.
Les militants vont maintenant se réunir et analyser cette nouvelle situation, ils donneront leur point de vue et chacun pourra s'exprimer sur la suite à donner. Nous avions annoncé ce débat, cette clarté avant l'élection, nous tiendrons parole.
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Par Manca alternativa le 9 Juin 2017 à 10:55
Les nouveaux tontons flingueurs
En pleine période des législatives on flingue sans retenue. Certains "tontons" des media et du landernau politique s’en prennent allègrement à un ennemi public n°1, en l’occurrence à Jean-Luc Mélenchon, avec sans doute beaucoup moins d’humour que les flingueurs du célèbre film de Georges Lautner. Tout y passe. Le leader de la France insoumise est accusé de mégalomanie. Il serait un dictateur en puissance, un grognon, un horrible sectaire, un gourou, un atrabilaire et de bien d’autres qualificatifs, tout aussi élogieux. D’aucuns poussent même la chansonnette en accusant Jean-Luc Mélenchon d’être un raciste, voire un antisémite. Ainsi par exemple, on lui reproche d’utiliser abusivement le verbe « gazer » ! C’est le cas de monsieur Menucci. Que dit le député socialiste sortant de la quatrième circonscription de Marseille ? Nous citons : « Mélenchon franchit une étape dans la violence. Gazer, c’est pas neutre dans l’Histoire de l’Europe » ! On croit rêver. Lamentable. Quelle mauvaise mouche a piqué monsieur Menucci ? Il est vrai que ce personnage, très contesté à Marseille, a vu d’un très mauvais œil l’arrivée de Jean-Luc Mélenchon, dans sa circonscription. Frédéric Aziza, journaliste à LCP, la chaîne publique parlementaire fait encore plus fort et plus sordide. Que dit-il ? « Mélenchon insulte la mémoire de 6 millions de gazés ! »
Il est bon de rétablir la réalité des choses et le contexte dans lequel le verbe « gazer » été utilisé par Jean-Luc Mélenchon. Nous citons la phrase incriminée : « Je dis à monsieur Cazeneuve qu’il a beaucoup fait matraquer et gazer les manifestants, pendant la loi Elkhomeri ». Quel rapport avec l’holocauste ? Aucun. Les propos de ces personnages, loin d’être blanc comme neige, sont tout simplement intolérables et indignes. Par contre, tous ces beaux moralistes se font particulièrement discrets sur la droite traditionnelle, le Front national ou encore le parti socialiste, responsable – il est bon de le rappeler – de la crise dans laquelle se trouve le pays. Ces avalanches de gracieusetés sont vraiment curieuses. Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise seraient-ils dangereux pour le nouveau monarque et pour son mouvement en marche vers le passé ? Les insoumis seraient-ils des empêcheurs de tourner en rond ? Toutes les attaques contre ceux-là tendent à masquer les enjeux des législatives, en peu de mots à faire passer plus doucement les mesures anti sociales qui s’annoncent : contre-réformes en série sur le Code du travail, augmentation de la Csg pour les retraités à partir de 1200 euros de revenus par mois, privatisation à plus ou moins terme de la Sécurité sociale, suppression de 120.000 fonctionnaires, avec les conséquences prévisibles sur le secteur de la santé, l’éducation nationale, accroissement de l'arsenal répressif, etc.
Il est grand temps d’ouvrir les oreilles et les yeux. Le monarque jupitérien n’apportera rien de bon à la grande majorité des Français. Il est au service exclusif des marchés financiers et des multinationales. Gare à la Grande illusion sur un pseudo changement. Ne donnons pas la majorité absolue à Emmanuel Macron.
Attention aux lendemains qui déchantent.
Votons et faisons voter pour Les candidats de la France et de la Corse insoumises, sur la base d’un programme : l’Avenir en commun.
Anghjulu Leonetti
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Par Manca alternativa le 2 Juin 2017 à 09:02
Echos de campagne
Une cinquante de personne a répondu à l'invitation de la Corse insoumise/Corsica ribella, ce jeudi soir 1er juin, à Ajaccio, pour l'inauguration de sa permanence, rue Magliogli. Les candidats des deux circonscriptions de la Corse du Sud ont pris la parole pour rappeler leurs engagements devant les électeurs. Consolider et amplifier le résultat de la présidentielle, obtenu par Jean-Luc Mélenchon, 19,60%,au plan national, et 14% dans notre île. Expliciter le programme l'Avenir en commun, avec sa déclinaison insulaire. Combattre les dynasties politiques et la caste qui polluent depuis la nuit des temps l'atmosphère de la Corse, avec les conséquences que l'on connaît, à savoir un sous-développement économique et social chronique. Sans oublier de combattre le parti de la haine. Proposer une autre Corse, plus démocratique, plus solidaire et fraternelle. Ils ont aussi rappelé que le nouveau pouvoir continuera les mêmes politiques d'austérité et de régression sociale menées depuis des décennies. Des politiques aux ordres des marchés financiers et des multinationales.
Raison de plus pour envoyer le maximum des députés de la France insoumise à l'Assemblée nationale.
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