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Sarkozy... E così via !
Sarkozy se fait discret et a utilisé d’abord tweeter pour remercier tous ceux qui ont contribué à rembourser sa dette de campagne électorale dont les comptes ont été épinglés malgré un recours devant le conseil constitutionnel. Après avoir mélangé les genres entre président de la république et candidat du RPR pour un nouveau mandat, il a ajouté une nouvelle dépense en décidant de remercier tout le monde par courrier, soit 80.000 € de franchises postales prises en charge par l’association de ses amis. En ce qui concerne le Sarkothon organisé par l’UMP, le donateur pourra déduire une grosse partie de son don lors de sa prochaine déclaration. Voilà une niche fiscale à laquelle les politiques ne s'attaqueront pas. Ainsi, indirectement, ce sera le Trésor public qui fera les frais du Sarkothon et donc le contribuable.
Pendant ce temps, celui dont le nom apparaît en filigrane dans bon nombre de dossiers politico-judiciaires, profite des avantages financiers et autres énormes hérités de son passage à l’Elysée et, comme cela ne lui suffit pas, rentabilise son image d’ex-président en donnant des conférences fortement rétribuées à huis-clos dans le monde des affaires. Il ne l’avait pas fait encore en France et cela va être le cas fin septembre à Cannes.
On appelle ce type de prestation une conférence rémunérée. Nicolas Sarkozy aurait accepté une invitation du groupe indien Tata (Tata Consultancy Services), spécialisé dans l’informatique et devrait s'exprimer "devant des clients étrangers de l'entreprise Tata", un géant industriel indien qui emploie "près de 400 000 personnes dans le monde et détient, entre autres, les marques de voiture de luxe Jaguar et Land Rover". La conférence qui devrait durer une heure portera sur la crise économique et, selon Le Lab d’Europe, Nicolas Sarkozy "devrait en profiter pour revenir sur son rôle d’ancien président". Après celui timidement fait pour rien à l’UMP sous l’œil des sarkozistes, fera-t-il lui-même son inventaire ?
On pourrait aussi y revenir mais il y a tant à dire que l’on se contentera de rappeler que le partisan du bouclier fiscal a aggravé de 600 milliards d’euros la dette publique et que, avant la crise financière des surprimes, il incitait les Français à s’engouffrer dans le système américain à l’origine de cette crise. Sarkozy joue maintenant le conférencier de luxe tout en gardant un pied dans l’entrebâillement de la porte pour pouvoir revenir sur la scène politique. Sarkozy, cusi fa !
En corse ont dit que celui qui, lève le pied perd sa place et son banc ( A chì alza l’anca perde locu è panca). Fussi ella puru ! (Si cela pouvait être vrai !)
Battone
Tags : Sarkozy, retour, UMP, conférence, Tata, Cannes
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