• Loi Travail

    Mensonges et désinformations

    Communiqué de la Cgt

    Décidément la mobilisation majoritaire au sein de l’opinion publique contre le projet de loi travail semble grandement déstabiliser patronat et gouvernement.

    Hier, c’est Pierre Gattaz qui a montré le vrai visage d’un patronat rétrograde et irresponsable en insultant la CGT, première organisation syndicale de ce pays.

    Il a ciblé, à travers elle, tous les salariés, les jeunes, les privés d’emploi et les retraités mobilisés massivement depuis plus de trois mois pour conserver un code du travail pour tous et gagner de nouveaux droits.

    En utilisant, à l’égard de la CGT, des mots aussi violents que « voyous et terroristes », dans le journal Le Monde daté du 30 mai 2016, il a clairement franchi la ligne rouge !

    La CGT s’indigne de l’utilisation de tels propos à son encontre, mots qui renvoient à la violence des attentats meurtriers survenus en France en janvier et novembre 2015.

    La CGT ne laissera pas de telles accusations sans suites et annonce qu’elle poursuivra Pierre Gattaz en justice.

    La CGT attend également de tous les élus de la République et du gouvernement qu’ils réagissent de manière claire et sans ambiguïté à ces déclarations inadmissibles.

    La première réaction aurait pu venir ce matin de la ministre du travail et du dialogue social, Myriam El Khomri, qui s’exprimait sur les ondes.

    Or, lors de cette émission, la ministre n’a rien fait d’autre que de s’inscrire dans cette même campagne de dénigrement en se contentant de mettre dos à dos la CGT et le MEDEF.

    Si elle juge « scandaleux » les propos de Pierre Gattaz, elle met sur le même plan les mots utilisés par le secrétaire général de la CGT.

    Et la ministre de ne pas s’arrêter là et de rajouter de l’huile sur le feu :

    Alors que la CGT a découvert le projet de loi dans la presse, qu’elle demande depuis des mois la tenue d’un réel dialogue social, que les 7 organisations de salariés et de jeunesse attendent une entrevue avec le Président de la République, à ce jour non accordée, la ministre du travail et du dialogue social a choisi elle, le mensonge et la confrontation.

    Elle prétend, en effet, que la CGT a refusé de la rencontrer à de multiples reprises en amont de la présentation de son projet de loi travail.

    Par souci de transparence, la CGT met à disposition de tous, la liste exhaustive des RDV à l’initiative du ministère du travail. Il sera, dès lors, simple de constater que la CGT n’en a raté aucun.

    Malgré cette campagne de mensonges et de désinformations, le seul enjeu pour la CGT reste le retrait de la loi travail afin d’ouvrir de véritables négociations autour d’un code du travail du XXI° siècle.

    Montreuil, le 31 mai 2016

    Google Bookmarks

    1 commentaire
  • La rue gronde, les rues s’animent, les citoyens s’organisent

     

    Un autre monde est possibleTrop, c’est trop…Encore ont-ils été patients, encore ont-ils laissé toutes leurs chances au Président de la République et son gouvernement pour appliquer ce pour quoi ils avaient été élus, une politique sociale pourvoyeuse d’emplois, de justice et d’équité… Un rêve, une chimère, non simplement un espoir qu’enfin l’humain prenne le pas sur le capitalisme et tous ses maux.

    Dédaignant la confiance accordée, tournant le dos à toutes les promesses déversées lors des présidentielles, abusant au fil du temps de son autorité, copinant avec la finance à coup de mesures austéritaires, méprisant la colère de la rue, personne aujourd’hui n’est dupe, la Gauche élue en 2012, n’était pas la Gauche. Les masques sont tombés. Nous n’avalerons plus de couleuvres, la rue gronde, les rues s’animent, les citoyens s’organisent, ils n’accepteront plus l’inacceptable.

    Passée la sidération, le bon sens, qui veut qu’aujourd’hui tout un chacun puisse vivre dignement, reprend des couleurs. Les femmes, les hommes, les familles, les salariés, les demandeurs d’emplois, les sans abris, syndicalistes, associatifs, intermittents du spectacle, … se rassemblent, se retrouvent, discutent, échangent autour d’une place, côte à côte lors des défilés. « Ce sont les rencontres qui font de nous des humains », Albert Jacquard avait éminemment raison.

    Parce que demain ne peut être un monde où la régression sociale fasse le jeu d’une extrême droite préconisant la critique de la démocratie, le rejet de l’autre et l’exclusion.

    Un autre monde est possible où l’humain est au cœur de toutes les décisions.

    Nous n’avons plus à croire les arguments culpabilisants qui nous feraient croire que nous sommes redevables et corvéables à merci alors que s’affiche une finance arrogante et insolente, donneuse d’ordre. Celle qui s’habille aussi facilement de vertus bienfaitrices lors de grandes manifestations comme la COP 21 et qui s’empresse de détruire massivement l’environnement une fois la parade finie. Cette finance qui demande au peuple de se « responsabiliser » en travaillant plus, en gagnant moins, en payant plus, en se délocalisant même s’il faut abandonner famille et maison, de faire des efforts, encore des efforts parce que ce n’est jamais assez bien, jamais assez suffisant… en expliquant que nous avons une dette à payer et que ça ne se fait pas de ne pas rembourser ses dettes ! Mais quelle est l’escarcelle qui béante récolte et engrange les bénéfices sans scrupule, à qui revient la « récompense » ?

    Pas au peuple qui encore aujourd’hui réclame des emplois, des logements, une vie digne où il n’y aurait plus de pauvres et plus d’excessivement riches. Un équilibre, juste un équilibre. Un rêve, une chimère, non simplement du bon sens humain, à l’heure où la vie se conjugue au pluriel tant elle est liée aux mouvements et événements à travers le monde.

    Un autre monde est possible où l’humain est au cœur de toutes les décisions.

    Pour cela, il faut oser se libérer des chaînes du capitalisme, oser un bras d’honneur à une oligarchie qui se croit intouchable. Il faut pouvoir revendiquer ses droits sans tomber sous les coups. Soyons en sûr, la rue qui gronde fait trembler dans les bureaux feutrés, on en veut pour preuve la répression qui lui est opposée.

    Les citoyens ont à faire vivre jour après jour la révolte. Une opportunité est à saisir pour qu’aboutisse une 6ème République basée sur l’intérêt général humain consciente de son environnement. Jean Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle 2017, porte avec vigueur et constance depuis plusieurs années cette haute idée du peuple. Les rassemblements à venir permettront aussi de convaincre, les déçus, les oubliés, les victimes des politiques libérales successives… Il ne sera pas dit que le peuple n’aura pas su écrire son histoire.

    Pascale Larenaudie, animatrice de Manca alternativa/Ensemble Corse

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Après avoir réuni plus de 4 millions de voix sur son nom en 2012, Jean-Luc Mélenchon offre une alternative politique résolument à gauche. Il n’est pas étonnant qu’il trouve chez les animateurs de l’émission « Des paroles et des actes » une animosité perceptible et qu’il essuie des questions minées aux quelles on essaie de le contraindre à répondre sans nuances et sans explications de texte. Le niveau intellectuel de l’homme politique lui permet bien évidemment d’éviter tous les pièges et de garder son calme, même s'il est poussé parfois à hausser le ton pour dénoncer les mensonges et les chausse-trappes, ou tout simplement pour se faire entendre.

    Jean-Luc Mélenchon répond aux questions de David Pujadas, Nathalie Saint-Cricq et François Lenglet. Il est opposé à Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l'Habitat durable, et à Gérald Darmanin, maire (LR) de Tourcoing et vice-président de la région Hauts-de-France. Enfin, il est interpellé par des citoyens choisis dans le même esprit qu’est réalisée cette émission.

    L’entreprise médiatique de démolition a échoué.  Voici le replay…

    CLIQUER SUR L'IMAGE

     

     

    Google Bookmarks

    2 commentaires
  • L'article 2 de la loi Travail divise le PS dont on peut chaque jour constaté les flottements jusque dans le gouvernement... Un PS en miettes!

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • L'interview de Fabrice Angeï, chargé du suivi de la loi sur le travail au sein de la CGT qui répond au pouvoir ( Médiapart )...

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • La crise vue par des jeunes qui suivent l'actualité sociale et s'intéressent à leur avenir. Un langage direct et frappé au coin du bon sens, un langage clair !

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Créer une dynamique pour ouvrir une véritable perspective sociale et politique

     

    Depuis plusieurs semaines, nous sommes des millions de salariés, citoyens à travers la France, à exprimer notre désaccord, notre colère et notre opposition ferme, au projet de loi « travail El Khomri » que le gouvernement Valls et le Président Hollande veulent par tous les moyens, y compris par la force,  nous imposer. L’objectif est clair aujourd’hui pour beaucoup, le gouvernement veut nous Imposer un nouveau recul de civilisation, un recul de nos droits fondamentaux. Le code du travail ainsi souhaité par « cette fausse gauche »,  serait une remise en cause frontale du bon sens populaire, un affront à nos anciens, un cadeau de plus aux lobbies financiers, au capitalisme, un recul de plusieurs décennies. En définitive et c’est salutaire, les salariés ne veulent pas d’un texte qui facilite les licenciements, aggrave les conditions de travail et menace leur vie quotidienne. Ils disent. Trop c’est trop !

    Comme le gouvernement n’a pas de majorité pour voter cette loi, ni dans le pays, ni à l’Assemblée Nationale, « il a décidé de passer en force, en utilisant une anomalie démocratique, l’article 49.3 de la Constitution », qu’une pétition citoyenne propose de sanctionner. http://motiondecensure.fr 

    Un suffrage universel bafoué

    C’est ainsi que le suffrage universel est aussi doublement bafoué. En France et en Europe, il est possible au 21ème siècle de se faire élire sur une orientation et une fois élu de tourner le dos au peuple, aux idées, à la démocratie et ainsi faire le contraire, des promesses et des espoirs populaires. Cette grave situation, traduit la crise de la représentation politique, celle d’un affaiblissement de la démocratie et par là même, favorise l’implantation et la montée de l’extrême droite, comme partout en Europe aujourd’hui, ce qui représente un réel danger et peut-être aussi à terme, l’annonce d’un désastre. Le résultat des élections présidentielles en Autriche ce week-end devrait inciter à plus de retenue et d’humilité. Mais il n’en est rien. Valls et Hollande continuent leur politique autoritaire, répressive, réactionnaire. La barre est et reste à droite.

    La barre est et reste à droite pour le gouvernement

    Ce ne sont  pas les salariés, les ouvriers, ceux qui luttent aujourd’hui, qui auraient changé, tourné le dos au progrès social ou plus simplement décidé d’en découdre avec le gouvernement. NON, n’en déplaise aux pourfendeurs des grévistes, l’ampleur de ce mouvement social, la manière dont il est en train d’enfler sur le terrain, de se construire avec les très nombreuses grèves et manifestations à travers le pays, montre aujourd’hui le décalage qui existe entre le gouvernement et la société, entre le gouvernement et le peuple. Il montre le ras le bol des salariés, l’ampleur du mécontentement, leur combativité, mais certainement aussi pour beaucoup (et ça c’est une nouveauté), le début d’une prise de conscience, ou peut-être, la fin des illusions sur le parti socialiste, le gouvernement de Manuel Valls et François Hollande.  Un gouvernement, un Président de la République, un parti, pour lesquels le peuple de gauche (et nombre de ceux qui sont dans la rue aujourd’hui), se sont  mobilisés en 2012  face à la droite et son candidat Sarkozy. Aujourd’hui, même s’ils s’en défendent, ils  montrent leur vrai visage, celui d’un gouvernement et d’un parti qui ont reniés leurs engagements de campagne et qui soutiennent les lobbys financiers, le Medef et autres grands patrons du capitalisme.

    Il faut être capable d’appeler « un chat un chat », pour reprendre cette célèbre expression.  Aujourd’hui plus que jamais se fait ressentir dans le pays la nécessité d’une clarification politique « à gauche » pour éviter demain, de nouvelles désillusions, car le Parti Socialiste, son gouvernement et les élus qui le soutienne, ont une nouvelle fois, tourné le dos aux exigences sociales, à l’histoire et aux valeurs du peuple de gauche.

    Ils doivent dans cette situation et plus que jamais à l’approche des élections présidentielles être combattus par les idées et isolés politiquement sur le terrain. Le mouvement social contribue à cette clarification.

    Redonner l'espoir

    La violence du gouvernement aujourd’hui à l’égard du peuple de gauche, à l’égard du mouvement social est révélateur de son inquiétude, son désarroi face au développement de ce mouvement qui dans l’action et la lutte redonne sens à une politique de gauche, une politique de progrès social et de transformation. Il redonne l'espoir.

    Mais je ne surprendrai personne en disant que la question des questions, celle qui préoccupe le plus et qui est au centre des réflexions, c’est la question de l’union, ou ce qui revient au même, où allons-nous ? Comment en sortir ? Que faut-il faire ? Comment avancer ?

    Les promesses ont conduit une fois de plus aux désillusions.  Dans un climat de fin de règne, la droite prépare son retour et l’extrême-droite est en embuscade. Ouvrir une perspective de vrai changement reste aujourd’hui la question clef. Et il y a urgence.

    Un obstacle est en train d'être vaincu : la croyance répandue qu’on ne peut éviter d’adapter le pays aux exigences du capital financier… politique que mettent en œuvre le Parti Socialiste et le gouvernement Valls avec zèle. 

    Le mouvement social montre aussi que « ce ne sont pas les aspirations au changement qui manquent et assez de forces disponibles pour lui donner vie ». Il faut à gauche une construction résolument non politicienne, débarrassée des querelles partisanes.  Il nous faut être capable d’affirmer des ruptures radicales avec des modes de pensée et certains comportements. L’affirmation de sa propre identité politique n’a de sens que dans le respect des autres. Le Front de Gauche paye aujourd’hui cette absence de volonté. 

    A moins d’un an des élections présidentielles et législatives, pour « la gauche de la transformation sociale », celle qui côtoie les salariés en grève et dans les manifestations, il convient de tirer tous les enseignements politiques que cette situation matérialise sur le terrain et de s’engager en toute clarté  dans la campagne des élections. Jean Luc Mélenchon a eu raison de refuser le marché de dupes proposé par le Parti Socialiste avec la primaire pour les Présidentielles. Il a eu raison face aux tergiversations des uns et des autres de s’engager comme il le fait aujourd’hui dans cette campagne, avec la forte conviction qu’il y a une place à occuper et qu’une autre politique est non seulement souhaitable, elle est possible… Le Front de Gauche, ses composantes, mais aussi ceux à gauche qui considèrent qu’il faut travailler au rassemblement contre ce gouvernement doivent prendre aujourd’hui leur responsabilité. Il est essentiel comme en 2012 avec « l’Humain d’abord » d’éviter l’éparpillement des voix et surtout de créer une dynamique pour ouvrir une véritable perspective sociale et crédible à gauche dans notre pays. C'est possible.

     

    Jacques Casamarta animateur de MancaAlternativa/Ensemble Corse

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Valls : dégage !

    La loi travail, on en veut pas !

    Le gouvernement Hollande/Valls est aux abois après le 49-3.

    Les policiers  sont utilisés, non pour protéger, mais pour créer des incidents. Pire : après les violences contre les lycéens, surgissent des attaques policières contre des locaux syndicaux à Fos-sur-Mer et contre des grévistes dans les raffineries. 

    Par trois fois, ce gouvernement n’a pas eu de majorité : pour imposer la loi Macron, la déchéance de nationalité, et la loi Travail. Il doit retirer cette loi.

    Sinon les grèves (raffineries, routiers, RATP), les manifestations, les Nuit Debout l’obligeront à partir !

    Un gouvernement de menteurs

    Il affirme que la loi Travail ne diminue pas les droits. Mais il vient de donner raison aux chauffeurs routiers : ils ne voulaient pas que le tarif des heures supplémentaires baisse de 25 à 10% comme l’autorise la loi Travail. Ils ont gagné après trois jours de grève !

    Donc Hollande/Valls mentaient et ils continuent :

    • Leur loi autorise à travailler plus en gagnant moins !
    • Leur loi généralise un Code du travail différent d’une entreprise à l’autre.
    • Leur loi permet de licencier sans motif quiconque refuserait une modification de son contrat de travail avec une baisse de son salaire « pour maintenir l’emploi ». Cela est contraire aux conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT). 
    • Les femmes seront les plus menacées, très nombreuses dans les petites entreprises sans présence syndicale.

    Un Code du travail protecteur, c’est possible !

    Une société sans chômage, c’est possible !

    La loi et les conventions collectives doivent protéger : aucun accord d’entreprise ne doit leur être inférieur en droit.

    Il faut revenir immédiatement aux 35 heures réelles, vers les 32 heures, avec créations d’emplois et maintien des salaires.

    Les dividendes ne doivent plus aller dans les paradis fiscaux, mais servir au progrès : travailler moins, travailler toutes et tous, avec des salaires égaux entre femmes et hommes, pour un travail de qualité et moins intensif.

    Généralisons le principe de la Sécurité sociale : si le poste de travail est menacé, tout salarié reste payé par un fonds collectif, jusqu’au retour à un nouveau poste. 

    Les chômeurs ont droit à un salaire de remplacement dans la dignité. 

    Le 14 juin : des centaines de milliers vers Paris.

    Ce gouvernement est illégitime

    Censurons-le dans la rue !

    Les syndicats unis proposent une gigantesque manifestation nationale à Paris le 14 juin.

    Hollande vient de déclarer à la radio (France Culture) qu’en 1968, il y avait des millions de grévistes. Prenons-le au mot : soyons des millions dans la rue et la grève !

    Agissons pour une alternative de gauche tout de suite

    Avec les jeunes, les citoyen-nes des Nuit Debout, avec les syndicalistes, les associations, les forces de gauche opposées à Hollande/Valls, c’est le moment de s’associer pour une autre politique.

    Unissons-nous pour débattre de nouveaux droits, d’une démocratie effective, d’une 6ème République sociale et écologique. C’est le peuple souverain qui doit décider.

     

     

     

     

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Bras de fer social contre la loi TravailPhilippe Martinez, secrétaire général de la CGT, était l'invité de BFMTV-RMC ce mardi 24 mai.

    Il a réaffirmé sa volonté "d'aller jusqu'au bout". Il appelle sur BFMTV-RMC à "une généralisation des grèves partout en France". Il ajoute : "Nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout pour le retrait du projet de loi Travail" et demande au gouvernement "d'admettre qu'il s'est trompé". 

    Pour Philippe Martinez, le Premier ministre "joue à un jeu dangereux". "Depuis plusieurs semaines, nous avons des mobilisations pour que le gouvernement écoute. Il ne nous écoute pas. À l'assemblée, il y a eu refus de débattre, c'est le 49.3 tout de suite. Le gouvernement est autoritaire". Et le secrétaire général de la CGT ajoute: "Le gouvernement tourne le dos à ses engagements, Hollande a dit qu'il serait le président du dialogue social. Il en paie les conséquences". Philippe Martinez redit que la CGT, elle, est "ouverte au dialogue". La confédération demande simplement "un autre code du travail".

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Un point sur la lutte socialeBlocages,grèves, manifestations :les opposants au projet de loi de réforme du code du travail ont continué à se mobiliser, jeudi 19 mai. Sept syndicats – la CGT, FO, Solidaires, la FSU, l’UNEF, la FIDL et l’UNL – avaient appelé à descendre dans la rue pour la septième fois en un peu plus de deux mois, et pour la deuxième fois en trois jours. Au moins 128 000 personnes ont manifesté à travers le pays, selon les autorités, environ 400 000 selon le CGT. Uneparticipation plus importante que lors des deux précédentes journées de mobilisation

     

    Prochaines actions les 26 mai et 14 juin prochains !

    Où en sommes-nous ? 

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique