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Par Manca alternativa le 21 Juillet 2014 à 18:31
Défendre le droit de manifester
Ce week-end, la guerre engagée par le gouvernement israélien a franchi un pallier supplémentaire dans l’horreur. Il faut en finir avec cet engrenage meurtrier, ce qui suppose un arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes israéliennes déployées dans Gaza.
Plus largement, il est grand temps de mettre un terme au blocus qui asphyxie Gaza depuis 7 ans, de libérer les prisonniers palestiniens, d’en finir avec la colonisation et de démanteler les colonies existantes en territoires occupés.
Israël doit enfin se conformer au droit international dans le cadre des résolutions des Nations Unies. Une paix juste et durable suppose l’existence de deux états dont un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.
Dès aujourd’hui, la France devrait œuvrer à sanctionner durement le gouvernement Israélien en commençant par mettre tout son poids dans la balance pour que l’Union européenne suspende son accord d’association avec Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays.
Malheureusement, le gouvernement français n’en prend pas le chemin. Au contraire, le président de la République, son premier ministre et sa diplomatie apportent leur soutien à l’agression israélienne. C’est d'autant plus inacceptable que François Hollande s'était engagé en 2012, à agir pour favoriser la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine, à soutenir la reconnaissance internationale de l'Etat Palestinien (engagement 59 du candidat François Hollande).
Le Front de gauche dénonce également la décision du gouvernement Valls qui a conduit à l'interdiction de la manifestation de samedi 19 juillet à Paris au motif d'incidents intervenus le dimanche précédant dont l'origine ainsi que le rôle de la Ligue de Défense Juive donnent lieu à des versions contradictoires.
Cette interdiction constitue une atteinte intolérable au droit de manifester ; elle témoigne aussi du choix du Premier Ministre d'une stratégie de la tension qui est insupportable car potentiellement dangereuse pour le débat et la démocratie!
Dans de nombreuses régions comme dans les grandes villes européennes, les manifestations se sont déroulées avec des cortèges massifs et sans heurts. Ce qui confirme que l’interdiction de manifester et le dispositif policier et sécuritaire déployé sont à l'origine des tensions.
Le Front de Gauche participera aux prochaines manifestations prévues en solidarité avec le peuple palestinien et appelle à la poursuite de la mobilisation et à son renforcement car il y urgence !
Le Front de Gauche – le lundi 21 juillet 2014
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Par Manca alternativa le 19 Juillet 2014 à 12:58
Samedi 19 juillet 2014
Il est 6 h à Gaza
Ziad Medoukh
Douzième jour de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza
· Ne vous inquiétez pas si ne donne pas de nouvelles - on a seulement 4 heures d’électricité par jour.
· Merci beaucoup pour vos messages de soutien.
Un vrai génocide contre les Palestiniens de Gaza.
70 morts en un jour, parmi eux 20 enfants.
Un carnage.
C’est horrible !
Un vrai massacre israélien.
Les chars israéliens sont toujours dans les zones frontalières au nord de la bande de Gaza.
50.000 habitants du nord de la bande de Gaza ont quitté leurs maisons.
Situation humanitaire catastrophique.
Destruction massive dans la bande de Gaza : habitations, infrastructures civiles et terres agricoles.
- Trois hôpitaux ont été bombardés.- Deux bureaux de presse ont été visés.
Et ça continue !
Le bilan s’alourdit au douzième jour de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza et sa population civile :
- 300 morts palestiniens jusqu’à cette heure-ci, dont 90 enfants, 38 femmes et 45 personnes âgées suite à des bombardements israéliennes en douze jours.
- 2250 blessés lors de ces bombardements aveugles de l’armée de l’occupation israélienne, dont 370 femmes et 550 enfants.
- Plus de 2650 raids israéliens en douze jours partout dans la bande de Gaza.
Quelle horreur !
- 630 maisons ont été détruites suite à ces bombardements aveugles.
- 1000 maisons touchées par les bombardements.
- Plus de 7000 personnes sont sans-abri après la destruction de leurs maisons.
- 47 mosquées ont été détruites.
C’est terrible !
Nous nous lâchons rien !
Nous ne désespérons pas !
La lutte continue.
Nous nous défendrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang.
Jusqu’à notre dernier souffle.
Gaza sera toujours debout !
Gaza résiste, Gaza existe et Gaza persiste !
Palestine vivra, Palestine vaincra !
Amitiés de Gaza sous les bombes.
Ziad
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Par Manca alternativa le 16 Juillet 2014 à 22:40
Mercredi 16 juillet 2014
Il est 12 h à Gaza
Ziad Medoukh
Neuvième jour de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza
Vive la solidarité internationale avec Gaza
La poursuite de l’agression criminelle sur la bande de Gaza
Une nouvelle journée meurtrière commence à Gaza
- 13 morts depuis ce matin dans la bande de Gaza
- Une fille de 4 ans a été tuée à Rafah, silence, on tue les enfants à Gaza.
- 40 maisons détruites depuis ce matin, quelle horreur !
- 2 stades ont été détruits.
- Un hôpital a été touché
- Un centre d’accueil pour personnes âgées a été bombardé.
L’armée de l’occupation israélienne détruit tout dans la bande de Gaza, quelle barbarie !
Gaza l’oubliée et Gaza laissée à son sort supporte l’insupportable !
L’aviation, la marine et les chars israéliens bombardent partout dans la bande de Gaza.
Et ça continue !
Le bilan s’alourdit au neuvième jour de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza et sa population civile :
- 207 morts palestiniens jusqu’à cette heure-ci, dont 50 enfants, 28 femmes et 34 personnes âgées suite à des bombardements israéliennes en neuf jours.
-1500 blessés lors de ces bombardements aveugles de l’armée de l’occupation israélienne, dont 270 femmes et 390 enfants
- Plus de 2450 raids israéliens en neuf jours partout dans la bande de Gaza
Quelle horreur !
- 450 maisons ont été détruites suite à ces bombardements aveugles
- 970 maisons touchées par les bombardements
- Plus de 2200 personnes sont sans-abri après la destruction de leurs maisons.
- 40 mosquées ont été détruites
- 42 écoles touchées.
- 3 instituts d’enseignement supérieur touchés
- 5 stades détruits
- 3 stations électriques ont été touchées
- 7 puits d’eau touchés
- 27 bâtiments publics détruits
- 7 centres médicaux touchés
- 29 associations bombardées.
C’est terrible !
Nous nous lâchons rien !
Nous ne désespérons pas !
La lutte continue
Nous nous défendrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang
Gaza sera toujours debout !
Gaza résiste, Gaza existe et Gaza persiste !
Amitiés de Gaza sous les bombes
Ziad
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Par Manca alternativa le 16 Juillet 2014 à 19:14
Intolérable, inadmissible.
Au nom de quoi, de qui, le gouvernement israélien tue des innocents, bombarde Gaza, dévaste toute une région ?
Ce 15 juillet, à Ajaccio, près de 180 personnes se sont rassemblées à l'appel de plusieurs organisations devant la Préfecture de région pour soutenir le peuple palestinien et protester contre la barbarie israélienne, les bombardements de Gaza qui en quelques jours, ont occasionnés plusieurs dizaines de morts civils, des centaines de blessés et une multitude de bâtiments, d'habitations détruits sur un des territoires les plus peuplés de la planète.
Comment ne pas être révolté par cette situation qui n'est en fait que le résultat de l'impunité dont bénéficient les autorités israéliennes depuis plusieurs décennies ? Quelle irresponsabilité ! Quel désaveu pour la démocratie, pour la communauté internationale !
Plusieurs organisations, mouvements de gauche, Manca Alternativa Ensemble, le Parti de gauche, le Parti communiste, des organisations syndicales, la CGT, la FSU, des associations, Per A Pace, Corsica Palestine, le Secours Populaire Français, Ava Basta, l'APTC, Populaire des Tunisiens de Corse, la Ligue des Droits de l'Homme, s'étaient donnés rendez-vous, ce 15 juillet, pour protester contre l'intervention israélienne et exiger que la France soit plus active et plus offensive pour réclamer auprès de la communauté internationale l'arrêt immédiat des bombardements, l'arrêt de la colonisation, l'arrêt et la destruction du mur de la honte sur le territoire palestinien, le respect des délibérations de l'ONU.
Une délégation de 6 personnes a été reçue par le directeur de Cabinet du Préfet de région qui s’est engagé à faire remonter les doléances des manifestants auprès des pouvoirs publics.
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Par Manca alternativa le 14 Juillet 2014 à 12:30
COMMUNIQUE LIGUE DES DROITS DE L'HOMME ET CORSICA PALESTINE
URGENT !
Le bombardement intensif de Gaza depuis 5 jours, avec plus de 1900 raids israéliens a causé la mort de plus de 120 Palestiniens, blessé près de 800 autres et détruit plus de 230 habitations.
Une nouvelle fois le pouvoir israélien déclenche un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes, mais avec pour objectif avoué de mettre fin au gouvernement palestinien d’entente nationale, condition pourtant nécessaire à tout progrès vers une paix juste. Devant cette situation dramatique, les gouvernements occidentaux se cantonnent une nouvelle fois à « dénoncer l’engrenage de la violence », sans désigner le responsable de cette nouvelle tragédie, et appelant seulement le gouvernement israélien à « la retenue ». L’Union européenne disposerait d’un moyen simple : la suspension de l’accord d’association avec Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays. Cet accord est conditionné par le respect des droits humains, ce qui n’est pas le cas avec la colonisation et l’existence du mur qui sont illégaux selon le droit international.
Pour dénoncer cette passivité coupable de nos gouvernants, et obtenir des actions concrètes de la France auprès du pouvoir israélien nous lançons un appel à se rassembler devant la préfecture d’Ajaccio
le mardi 15 juillet à 17h30 :
- Pour l’arrêt immédiat des bombardements sur Gaza
- Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem
- Pour la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza
- Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international
- Pour le soutien au gouvernement d’entente nationale .
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Par Manca alternativa le 12 Juillet 2014 à 10:20
DEFENSE DES DROITS
(Droit au Logement, Droit Syndical, Droit à l'Information)
Lettre ouverteà M. Pierre-René LEMAS, Directeur général du groupe Caisse des Dépôts
et M. Henri Emmanuelli, Président de la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations
Logement social : Où va la Caisse des dépôts et consignations ?
Monsieur le Directeur général, Monsieur le Président,
Selon la communication institutionnelle du groupe Caisse des Dépôts, ses domaines d'action sont notamment :
· PROTEGER L'EPARGNE POPULAIRE : "Les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts constituent la ressource qui lui permet de financer, sous forme de prêts à très long terme (de 20 à 40 voire 50 ans), des priorités publiques, définies par l'Etat. En premier lieu, l'épargne des livrets A et LDD permet de financer le logement social : les prêts sur fonds d'épargne représentent ainsi 70% du financement d'un logement social"
· DEVELOPPER L'IMMOBILIER : "Le groupe Caisse des Dépôts s'engage sur le logement pour tous et l'immobilier durable, en accord avec les collectivités. Deux filiales agissent au quotidien : le groupe SNI 1er bailleur de France et Icade, bâtisseur et gestionnaire volontariste"
LA PROTECTION DE L'EPARGNE POPULAIRE
Le 19 juillet 2013, dans un communiqué commun avec le Ministère de l'Economie et des Finances, le groupe Caisse des Dépôts annonçait : "une mise à disposition des réseaux bancaires de 30 milliards d'euros de ressources centralisées aux fonds d'épargne. Ces ressources permettront aux banques de prêter davantage pour le financement de l'économie, principalement au bénéfice des petites et moyennes entreprises. Les exigences de transparence en matière d'utilisation de ces ressources seront revues à cette occasion"
Question : Etes-vous en mesure de nous indiquer précisément l'usage qui a été fait de ces 30 milliards d'euros sur la base des "exigences de transparence" évoquées dans le communiqué du 19 juillet 2013 ?
Cette question ne peut pas être occultée dans la mesure où Monsieur Henri Emmanuelli a été amené à déclarer, le 14 novembre 2012, devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale : "La liquidité de l'épargne réglementée est primordiale pour financer les urgences du pays. Lorsque la distribution du Livret A a été étendue à toutes les banques, celles-ci se sont engagées à financer les PME et à fournir un rapport sur l'utilisation des fonds collectés. Malgré les demandes répétées du président et du rapporteur général de la Commission des Finances, nous n'avons jamais reçu ce document que nous attendons depuis près de deux ans. La semaine dernière encore, j'écrivais à ce propos à M. le gouverneur de la Banque de France".
Sauf à prendre en considération, sans réserve aucune, le rapport de l'Observatoire de l'épargne réglementée, produit par la Banque de France, qui se caractérise par son caractère totalement et délibérément flou et imprécis, nous n'avons pas connaissance que les banques aient jamais rempli leurs obligations de transparence à l'égard de la représentation nationale.
DEVELOPPER L'IMMOBILIER
Dans son dernier rapport sur "L'Etat du mal-logement en France", la Fondation Abbé Pierre estime que 10 millions de personnes sont touchées, de près ou de loin, par la crise du logement en France.
Aux 3,5 millions de mal-logés, à savoir les sans domicile fixe (141.500 personnes), les personnes vivant dans des abris de fortune ou en résidence sociale, viennent s'ajouter les plus de 5 millions de personnes fragilisées à cause de leur logement: propriétaires occupant un logement dans une copropriété en difficulté (près de 730.000 personnes), locataires en impayés de loyers (1,2 million), ou encore personnes en situation de «surpeuplement» (3,2 millions). Un contingent qui est complété par - ou qui se cumule avec - les 3,8 millions de ménages en situation de précarité énergétique, les près de 92.000 familles occupant un logement sans droit, ou les 1,7 million de ménages qui ont une demande de logement social en attente
Premier bailleur de France avec 275 000 logements gérés et un millions de personnes logées, le groupe SNI (Société nationale immobilière) est, depuis 2004, la filiale immobilière d'intérêt général de la CDC. Il est dirigé par André Yché, Président du Directoire du groupe SNI et membre du Comité de Direction groupe de la Caisse des Dépôts.
LA SNI ET SA POLITIQUE DE PRIVATISATION ET DE MARCHANDISATION DU LOGEMENT SOCIAL
M. Yché plaide, depuis plusieurs années, pour instiller une logique de privatisation et de marchandisation du logement social. Selon lui, il y a beaucoup d'argent à se faire dans le logement social. Il déplore que les quelque « 4,5 millions de logements » HLM, représentant « 200 milliards d'euros de plus-values latentes », soient sanctuarisés et échappent « pour l'éternité aux circuits économiques courants ». Cela l'a conduit à recommander d’activer des plus-values latentes en organisant la cession de 10 % du parc de logements détenus par les sociétés anonymes d’HLM.
En résumé, il a proposé de vendre 200 000 logements sur dix ans, ce qui rapporterait, selon lui, 10 milliards d'euros… exposant ainsi le logement social français aux attaques de divers intérêts privés visant à obtenir, auprès des instances politiques et judiciaires européennes, une requalification du statut juridique du logement social. Il s'agit là d'un risque juridique majeur dans la mesure où le logement social relève aujourd'hui, en droit communautaire, de la notion de SIEG (service économique d'intérêt général). C'est-à-dire d'une activité visant un objectif d’intérêt général, en l’occurrence la mise en œuvre du droit au logement pour tous, face à la défaillance des seules forces du marché à satisfaire cette préférence collective et ce droit fondamental reconnu au niveau international.
Le groupe SNI et sa politique appliquée au sein d'Adoma restreignent aussi peu à peu le travail social, considéré comme "non-rentable", réalisé dans ses différents types d'hébergement (résidences sociales, foyers de travailleurs migrants, centres d'accueil de demandeurs d'asile, pensions de famille...) à un simple suivi administratif et juridique. Or c'est l'insertion de centaines de milliers de personnes en situation de précarité qui est en jeu et au-delà de cela, l'idée-même de la solidarité nationale, de l'aide à l'intégration dans la société et du devoir d'assistance de l'Etat aux plus démunis qui est mise à mal.
Questions : Soutenez vous la politique, préconisée par M. André Yché, visant à transformer une partie du parc de logement social - que l'on sait notoirement insuffisant au regard des besoins - en objet de profit et de marchandisation ? La mise en place d'un travail social au rabais aura à moyen terme un coût sociétal et financier, êtes-vous prêts à en assumer les conséquences ?
LA SNI ET SA POLITIQUE DE DISCRIMINATION ET DE REPRESSION SYNDICALES
Militant et délégué syndical dans le groupe SNI dont il était salarié depuis vingt ans, Marc Boucoiran a fait l’objet d’un licenciement en 2012 contre l’avis de l’inspection du travail et avec l’autorisation administrative du ministre Xavier Bertrand. André Yché, patron de la SNI, a engagé cette procédure notamment à la suite du mouvement social à Adoma, plan auquel Marc s’est fermement opposé.
Le directeur général de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, avait indiqué qu’il agirait pour la réintégration de Marc, actée par le ministre. À ce jour cette réintégration n’est toujours pas effective.
Les dérives répressives sont aussi constatées là où le groupe SNI souhaite prendre le contrôle d'entreprises, comme chez Adoma par exemple. Les moyens donnés aux représentants du personnel pour exercer leurs mandats et défendre les salariés ont été quasiment anéantis et des accords liberticides ont été mis en place. Parailleurs, les syndicalistes jugés trop contestataires (SUD Logement Social, CGT Adoma) ont été pourchassés: discrimination, sanctions, diffamations, injures...On observe également une chasse aux soutiens à Marc Boucoiran au sein du groupe SNI.
Questions : Etes-vous prêts à intervenir de telle sorte que l'engagement non tenu par M. Jouyet, soit enfin honoré et que Marc Boucoiran, soutenu par de très nombreux militants syndicaux, associatifs et politiques, puisse enfin réintégrer la SNI ? Etes-vous prêts à étudier les dossiers d'autres militants réprimés par la SNI ? Etes-vous prêt à intervenir pour instaurer un véritable dialogue social, respectueux du droit du travail et du droit syndical ?
LA SNI ET SA POLITIQUE DE MISE EN CAUSE DU DROIT A L'INFORMATION
La SNI, ainsi que son président, André Yché, ont décidé d’engager des poursuites en diffamation contre Mediapart. Par son ampleur, cette plainte constitue une mise en cause du droit à l’information. La plainte ne vise pas en effet un article en particulier mais presque toutes les enquêtes mises en ligne, au cours des derniers mois, par Mediapart. Les articles qui sont jugés diffamatoires sont en effet pêle-mêle les suivants :
- Le logement social dans le piège des mondanités et de l’affairisme
- Vers une privatisation du n°1 du logement social
- Caisse des dépôts et SNI : le scandale Yché
- Jean-Pierre Jouyet pousse la Caisse des dépôts dans la crise
- Logement social : encore une embauche controversée à la CDC
- Logement social : sous le scandale de la SNI, celui de la Sagi
Or, dans ces enquêtes, Mediapart avait apporté de nombreuses révélations, notamment le contenu d’un rapport secret de la Cour des comptes sur la SNI, rapport dans lequel figuraient de très vives critiques sur l’opération conduite par cette société à l’occasion de la cession des 32.000 logements de la société Icade, autre filiale de la Caisse des dépôts. Les informations contenues dans ces enquêtes, solidement argumentées, ont été relayées par de très nombreux médias. A aucun moment, ni la SNI ni M. André Yché n'ont cru bon de répondre sur le fond aux très nombreuses révélations contenues dans ces articles
Questions : Cette plainte en diffamation a t-elle toujours le soutien de la Caisse des dépôts, la SNI étant la filiale immobilière d'intérêt général de la CDC ? Cette manière de mettre en cause le droit à l'information du public sur des questions qui relèvent, de toute évidence de l'intérêt général, doit-elle être interprétée comme un précédent destiné à inspirer l'ensemble du groupe CDC dans ses relations avec la presse dès lors que cette dernière exerce ses prérogatives en matière d'enquête et d'investigation ?
Avant d'engager une nécessaire campagne en faveur de la Défense des droits (Droit au Logement, Droit Syndical et Droit à l'Information), avec l'appui de toutes les organisations syndicales, associatives et politiques qui souhaiteront s'y associer, il nous a semblé utile de vous interpeller publiquement. Nous nous tenons à votre entière disposition pour débattre avec vous de l'ensemble de ces questions.
Signataires :Marc Boucoiran, membre du Bureau national SNUP CDC FSU - Laurent Mauduit, journaliste et cofondateur de MEDIAPART – CGT ADOMA : Ludovic Lesage, Délégué syndical central, Joël Claman Secrétaire, Patrick Pedat Trésorier - Stéphane Bourmaud, Administrateur élu par les Salariés au Conseil d'administration d'ADOMA – SUD LOGEMENT SOCIAL : Remy Fallempin, Président , Jean-Daniel Pognici, vice-président, Sonia Pradine, Déléguée syndicale centrale SUD Logement social (Adoma) – SNUP CDC FSU : Annie Lemasson, Secrétaire générale, Jean-Pierre Dharne,Secrétaire national, Axelle Culdaut, Déléguée syndicale auprès d'OSICA (Groupe SNI) - Emmanuel Vire, Secrétaire général SNJ-CGT- Edwy Plenel, président et Cofondateur de Mediapart - Gus Massiah, Association internationale de techniciens, experts et chercheurs (AITEC) - Daniel Rome, ATTAC - Catherine Lévy, Association des familles victimes du saturnisme (AFVS) - Martine Billard, ancienne députée Coprésidente du Parti de Gauche - Christine POUPIN, Porte-parole du NPA - Pierre Cours-Salies, sociologue Paris 8, Ensemble ! – Valérie Lefebvre Haussmann, Secrétaire générale de la Fédération CGT des Syndicats du Personnel de la Banque et de l'Assurance - Patrick Saurin, Porte-parole SUD BPCE – Bruno Aguirre, Secrétaire Général du SNP-FO (Caisses d'Épargne) - Hervé Hannoteaux, Secrétaire général adjoint de l'Union fédérale CGT des retraités de la Banque et de l'Assurance - Michel Angot, SNUCLIAS – FSU, Membre du Bureau national de la FSU - Marc Lacreuse, Collectif Éducation populaire & Transformation sociale - À titre personnel : Catherine Mellet-Gueguen et Alain Mille, CFDT Crédit Foncier - À titre personnel : Bernard Lombardo - Pierre NICOLAS retraité - FSU-ATTAC-FdG - Farid Bennaï Militant pour l'égalité des droits - Louis Aminot Co-Président de Nautilus-21 (Défense des Mers et Océans) - Michel Mouréreau, Maire-Adjoint Honoraire, (93) – Alain RIVIERE, Formateur de la CCAS des IEG à la retraite - Loïc Daguzan, Animateur du Collectif "Pour un Pôle public financier au service des Droits"
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Par Manca alternativa le 11 Juillet 2014 à 13:14Les citoyens d'Europe contre le traité transatlantiqueL’Union européenne (UE) et les États-Unis négocient un accord de libre-échange, dit PTCI* ou TAFTA*. Au-delà des États-Unis et de l’UE, cet « OTAN de l'économie » impacterait toute la planète. De nombreux autres accords sont également en cours de négociation, dont l'AECG* ou CETA* entre l'UE et le Canada en passe d'être conclu.Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d'Europe et d'Amérique du Nord. Elles visent à établir un grand marché transatlantique qui consacrerait la domination des multinationales européennes et américaines au détriment des citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. Sous couvert d'une hypothétique relance de la croissance, ces négociations risquent de niveler par le bas les normes sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales. Ces nouvelles normes seraient placées sous le contrôle de tribunaux supranationaux d'arbitrageprivés, hors de tout contrôle démocratique.Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C'est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les États membres et la Commission européenne afin d'interrompre les négociations du TAFTA.Nous exigeons la mise en place d'un cadre de coopération alternatif qui permette des échanges commerciaux équitables, l’extension des droits civiques et sociaux, une alimentation saine, une santé accessible à toutes et tous, le respect de la diversité culturelle et des réponses à l'urgence écologique.De plus en plus de collectivités locales se déclarent « hors TAFTA ». Nous demandons aux élus, aux organisateurs de manifestations culturelles et aux acteurs des secteurs d'activité concernés de faire entendre leur voix en se déclarant eux aussi « hors TAFTA ».Nous appelons à une large mobilisation de la population pour faire vivre ce débat partout dans nos villages et nos quartiers, sur nos lieux de travail et d'étude et créer des collectifs locaux partout en France pour enrayer le TAFTA, le CETA et sortir du piège des accords de libre-échange.Premiers signataires :Christophe Alévêque, humoriste; Geneviève Ancel, Dialogues en humanité; Mariano Andor, collectif Rosia Montana; Isabelle Attard, co-présidente Nouvelle Donne; Clémentine Autain, Ensemble; Geneviève Azam, porte-parole Attac; Etienne Balibar, philosophe; Alexandra Baudelot, Laboratoires d'Aubervilliers; René Becker, président Terre de Liens ; Eric Beynel, Union syndicale Solidaires; Martine Billard, co-présidente PG; Pascal Blanchard, historien; Nicolas Bouchaud, acteur; Mona Bras, porte-parole UDB; Dominique Cabrera, cinéaste; Matthieu Calame, ingénieur agronome FPH; Amélie Canonne, Aitec-Ipam; Jean-Michel Carré, réalisateur/producteur Films Grain de Sable; Bernard Cassen, Mémoire des luttes; Roland Castro, architecte; Charb, dessinateur Charlie hebdo; Laura Chatel, secrétaire fédérale Jeunes Écologistes; Eve Chiapello, sociologue; Patricia Coler, déléguée générale UFISC; Florent Compain, président Amis de la Terre; Nathalie Coutinet, économiste les économistes atterrés; Céline Curt, avocate; Fanny Darbus, sociologue; Jean-Marc De Boni, président du directoire La Nef ; Christian De Montlibert, sociologue; Karima Delli, députée européenne EELV; Marianne Denicourt, actrice; Florence Denier- Pasquier, vice-présidente FNE; Jean-Pierre Dubois, président d'honneur de la LDH; Marc Dufumier, ingénieur agronome; Eric Fassin, sociologue; Gérard Filoche, ex inspecteur du travail; Bruno Gaccio, scénariste et producteur; Marcel Gauchet, historien, philosophe EHESS; Susan George, écrivain; François Gèze, éditeur; Gaël Giraud, économiste, jésuite; Pierre-William Glenn, réalisateur; Vincent Glenn, réalisateur; Cécile Gondard-Lalanne, Union syndicale Solidaires; Roland Gori, psychanaliste appel des appels; Bernadette Groison, secrétaire générale FSU; Claude Gruffat, président Biocoop; Jeannette Habel, co-présidente Copernic; Kadour Haddadi, chanteur de HK et Les Saltimbanks; Yannick Jadot, député européen EELV; Béatrice et Jean-Paul Jaud, réalisateurs; Esther Jeffers, économiste les économistes atterrés; Raoul-Marc Jennar, essayiste; Paul Jorion, anthropologue; Pierre Khalfa, co-président Copernic; Denez L’Hostis, président FNE; Thomas Lacoste, cinéaste et éditeur La Bande Passante; Laetitia Lafforgue, présidente Fédération nationale des arts de la rue; Bernard Lahire, sociologue; Bruno Lamour, président Collectif Roosevelt; Pierre Larrouturou, co-président Nouvelle Donne; Pierre Laurent, secrétaire national PCF; Patrick Le Hyaric, député européen PCF; Renée Le Mignot, MRAP; Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris; Annick Manteaux, Collectif stop-petrole-de-schiste-sud-77; Myriam Martin, Ensemble; Françoise Martres, présidente Syndicat de la magistrature; Margaret Maruani, sociologue; Gustave Massiah, Aitec-Ipam; Mathilda May, actrice; Dominique Méda, philosophe et sociologue; Jean-Luc Mélenchon, député européen, co-président PG; Annie-Thebaud Mony, directrice de recherche Inserm; Gérard Mordillat, réalisateur; Antonio Negri, philosophe; Frédéric Neyrat, philosophe; Julien Noé, Enercoop; Birthe Pedersen, vice-présidente Peuples Solidaires; Henri Pena-Ruiz, philosophe; Laurent Pinatel, porte-parole Confédération paysanne; Michel Pinçon, sociologue; Monique Pinçon-Charlot, sociologue; Christine Poupin, NPA; Philippe Poutou, NPA; Ignacio Ramonet, journaliste Mémoire des luttes; Frédérique Rigal, Collectif Roosevelt; Marie-Monique Robin, réalisatrice; Michel Rocard, ancien premier ministre; Christian Salmon, écrivain; Chloé Sécher, coordinatrice réseau culturel Actes if; Laura Slimani, présidente MJS; Bernard Stiegler, philosophe Ars Industrialis; Jean-Pierre Thorn, cinéaste; Louis-Georges Tin, maître de conférences; Philippe Torreton, acteur; Aurélie Trouvé, Attac; François Veillerette, porte-parole Générations Futures; Marie-Christine Vergiat, députée européenne; Patrick Viveret, philosophe; Marina Vlady, actrice; Sophie Wahnich, historienne CNRS.Pour signer cet appel et vous déclarer « hors TAFTA », rendez-vous sur le site du collectif :* Jungle des sigles des accords :• Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé : TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique.• L'accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement).
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Par Manca alternativa le 7 Juillet 2014 à 21:21
Selon un récent sondage….
A la question "êtes-vous satisfait de l'action de François Hollande?", 22% des personnes interrogées répondent oui, contre 77% non (-2). 3% des sondés sont "très satisfaits", 19% "assez satisfaits", 34% "assez mécontents" et 43% "très mécontents". 1% ne se prononcent pas (NSP).
50% de ses électeurs au premier tour en 2012 se disent satisfaits, contre 48% de mécontents (2% NSP). 19% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon expriment leur satisfaction, contre 81% leur déception. La proportion est sensiblement identique parmi les électeurs de François Bayrou (18% de satisfaits, 79% de mécontents).
Le chef de l'Etat avait atteint dans ce baromètre son pic d'impopularité en mai avec 81% de sondés mécontents de son action (18% de satisfaits).
Envers et contre la majorité des Français, le Chef de l’Etat continue à jouer le chef autiste sauf pour le Medef. Il en appelle à la responsabilité de chacun pour une concertation sociale pipée à l’avance par le grand patronat et parle de compromis nécessaires alors que sa politique apparaît comme une compromission chaque jour plus visible avec son ennemi de campagne électorale : la Finance. Bien sûr, il peut compter sur les lobbies libéraux qui tirent les ficelles des médias. Nous avons pu le constater encore ce soir au journal de 20 heures sur la 2ème chaîne. Les acquis sociaux que sont les comités d’entreprises et les droits syndicaux seraient des freins à la compétitivité. C’est l’Ifrap qui le dit et c’est Pujadas qui cite une fois de plus cette think tank ultralibéral qui ne cesse d’attaquer la fonction publique, le syndicalisme et la fiscalité.
Demain, la CGT et FO ne participeront pas à la seconde journée de la troisième conférence sociale du quinquennat de François Hollande. Pour le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, parle d’un « vrai bug dans le dialogue social". Son homologue de la CGT, Thierry Lepaon, n’honorera pas de sa présence le discours de Manuel Valls dont on connaît déjà le fond. Le premier ministre s'est récemment exprimé dans le journal Les Echos en faveur du patronat, avant même que la conférence sociale ne s'ouvre, Il veut sortir la France de ses blocages. Il interroge avec l’arrogance qu’on lui connaît : Faut-il choisir une gauche pure, parfaite mais figée, qui parfois ignore la réalité du monde, ou une gauche qui, dans l’épreuve, réforme». Ni lui ni Hollande ne changeront de cap. Ils ont choisi leur camp et ce n’est pas celui des syndicats des salariés. « Je comprends évidemment l’inquiétude, l’angoisse, l’exaspération parfois, de beaucoup d’entrepreneurs, qui créent la richesse et l’emploi et dont les carnets de commandes sont insuffisants et incertains… » Voilà, ce qu’a dit le premier ministre, lorsque le Medef a menacé de ne pas se rendre à la conférence sociale. Comprend-il aussi bien les syndicats qui vont boycotter cette même conférence ?
De son côté, la CFDT a désapprouvé le boycott et accepte donc de siéger dans une conférence dont les enjeux sont importants, puisqu’il s’agit de « simplifier » le code du travail. Le simplifier au profit de qui ? On nous répondra de la compétitivité… Il faut bien sûr comprendre au profit du patronat.
U Barbutu
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Par Manca alternativa le 4 Juillet 2014 à 09:38
Alors que les personnels de la SNCM ont entamé une grève devant la trahison de l’Etat devenu complice du démantèlement de leur compagnie, le journaliste indépendant Enrico Porsia livre la première partie d’une enquête-reportage sur le système « Corsica-ferries ». Cette enquête sérieuse devrait pousser à la réflexion et à la prise de conscience de ce qui attend les usagers de la SNCM, si le complot, dont elle fait l’objet depuis tant d’années, débouche sur la liquidation de cette compagnie nationale, avec la complicité de l'Etat. Les investigations d’Enrico Porsia sont à mettre en parallèle avec le dossier de la SNCM établi par un autre journaliste indépendant, Alain Verdi, sur son site « Pericoloso sporgersi ». Voici la première partie de l’enquête d’Enrico Porsia (site Bakchich) et qui est présenté par le syndicat CGT des marins de Marseille, avec le soutien du magazine Options de l'UGICT-CGT. A suivre...
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Par Manca alternativa le 27 Juin 2014 à 13:06
Et volonté palestinienne remarquable
Nous publions une nouvelle contribution de Ziad Medoukh, professeur à l'Université de Gaza sur la situation dans les territoires occupés.
Depuis plus de deux semaines, les forces de l’occupation israélienne mènent des opérations militaires et des attaques sanglantes contre la population en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, des attaques qui ont déjà fait dix morts parmi les civils : des jeunes , des enfants et des personnes âgées - six en Cisjordanie, 4 dans la bande de Gaza- et 30 blessés, ainsi que plus de 500 arrestations illégales qui ont touché des citoyens, des députés et des prisonniers libérés, sans oublier les dégâts matériels et la destruction de beaucoup de propriétés publiques et privées.
Ces exactions et ces agressions israéliennes qui sèment l’horreur dans toute la population palestinienne de Cisjordanie et de la bande de Gaza, montrent une fois de plus que le gouvernement israélien, géré par l’extrême droite, est un gouvernement militaire qui pratique des punitions collectives contre les Palestiniens, un gouvernement assuré de l'impunité du monde entier qui garde un silence complice.
Les vrais objectifs de ces opérations militaires qui ont touché toutes les villes palestiniennes de Cisjordanie par des incursions, des attaques contre les maisons, les universités, les écoles, les centres commerciaux, par des raids et bombardements sur la bande de Gaza, sont de:
- Casser la volonté remarquable d’une population civile résistante qui a choisi de défier toutes les mesures de l’occupation, malgré une situation difficile, avec le mur, les cheks-points en Cisjordanie et le blocus à Gaza.
- Détourner l'attention de la grève historique de nos prisonniers qui est entrée dans son deuxième mois.
- Saper les efforts de réconciliation, qui ont vu la création d'un gouvernement d’union nationale reconnu de façon internationale, ce qui gêne les Israéliens qui ne veulent pas d'une union en Palestine.
- Affaiblir l’autorité palestinienne, même si cette autorité est faible sur le terrain avec toutes les mesures de l’occupation, mais cette autorité a néanmoins réussi à obtenir son adhésion dans plusieurs grandes instances internationales.
-Provoquer les forces de résistance afin qu’elles lancent des missiles et des roquettes sur les localités israéliennes, et ainsi, l’armée de l’occupation aura un prétexte pour attaquer et détruire en Palestine.
-Transférer les problèmes internes du gouvernement israélien vers des opérations militaires contre les Palestiniens.
-Fermer les yeux du monde sur les crimes israéliens, déclarer que ce sont les Palestiniens qui enlèvent leurs citoyens et se montrer ainsi les éternelles victimes.
- Casser la campagne de boycott international qui s'étend partout, et a commencé à porter des fruits, pertes importantes pour l’économie israélienne.
Ces attaques israéliennes, comme d’habitude, n’ont pas été dénoncées par la communauté internationale officielle qui s'avère impuissante, elles n’ont pas été relayées par les média internationaux, loin de toute objectivité.
Ces pays et ces média parlent rarement de la souffrance au quotidien des Palestiniens, ils oublient que toute la violence dans notre région est causée par l’occupation et la colonisation illégales de nos territoires et par les mesures israéliennes à l’encontre des Palestiniens.
Notre message est clair : En dépit de toutes les mesures israéliennes illégales contre la population civile, et malgré toutes les agressions israéliennes qui touchent celle-ci, ses maisons, écoles, universités et terres, et malgré le silence complice de ce monde, nous sommes plus que jamais déterminés à faire aboutir nos revendications, nous continuerons notre résistance sous toutes ses formes pour la liberté, car pour nous, résister, c'est créer sa liberté avec dignité, et pour la paix, une paix qui passera avant tout par la justice et l’application du droit international.
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